LE LYCÉEN
À PROPOS DE NOUS
Le Lycéen est un blog sans ambition politique ni lucrative, traitant de l'actualité culturelle, internationale, politique, ou encore des grandes questions de notre temps.
Nous, rédacteurs de ce blog, sommes en classe de première dans un lycée de l'Essonne. Début 2024, nous avons créé un club de presse au sein de notre institution scolaire dont ce journal, que nous modifierons régulièrement, est l'aboutissement.
"Bonjour, Je suis Margaux, élève de 1ère jaune. J'ai choisi les spécialités HGGSP, LLCE et SES. J'aime beaucoup lire et regarder des films et séries. J'aime bien le principe du club de presse, cela permet d'apprendre de nouvelles choses sur des sujets très variés et de pouvoir partager ces découvertes."
"Bonjour, je m' appelle Ingrid, élève de première jaune.
J' ai choisi les spécialités HGGSP, HLP et SES.
J' ai pas mal de centres d' intérêt mais mes préférés sont le dessin, la lecture et le tennis.
J' ai choisi de m inscrire au club de presse car je prends plaisir à écrire et peux m informer en même temps."
"Persuadée que m'informer est crucial de nos jours, j'ai intégré le club de presse afin de contribuer à la diffusion de l'information chez les jeunes de mon âge. Depuis que j'ai commencé à suivre des cours de spécialité en mathématiques, physique-chimie et notamment HGGSP cela m'a donné une plus grande ouverture sur le monde qui nous entoure et m'a permis de le redécouvrir. Mes centres d'intérêt eux n'ont pas changés: j'aime toujours autant lire, imaginer et créer des dessins, des objets… Je m'appelle Rachel et j'espère qu'au travers de nos articles nous ferons ressortir le vrai du fil de l'actualité."
"Salut ! Moi c'est Nathan, je suis fan de sport et de cinéma. Je passe mes journées devant les matchs de football, mes soirées devant des films et mes nuits devant des matchs de NBA. Plus tard je veux devenir journaliste. Donc pour l'instant j'écris sur mes passions : le football, le basketball et toutes les nouveautés du grand et du petit écran !"
"Bonjour, je m'appelle Emilien. J'ai créé ce club de presse au moi de février 2024 avec d'autres camarades ci-dessus dans un but de dynamiser nos activités au lycée. D'un profil plutôt littéraire-économique, j'ai choisi les spécialités H.G.G.S.P., S.E.S. et L.L.C.E. (en première seulement). Je suis passionné d'équitation, que je pratique très régulièrement en compétition et suis un amoureux des chevaux. En outre, je me passionne aussi pour la géopolitique, l'histoire, l'économie, la sociologie et certaines langues vivantes, ainsi que l'art. De même, j'aime beaucoup lire et je m'intéresse énormément à l'actualité."
Le club de presse tient à s'excuser pour les quelques fautes d'orthographes qui pourraient être présentes malgré plusieurs relectures.

Nos rubriques
Littérature, cinéma & culture
Argylle: "Un Kingsman aux airs modernes" Nathan
Si on attendait une comédie d'action haute en couleur comme nous le promettait la bande annonce, ce film s'est montré à la hauteur. Avec un casting 5 étoiles, bien que trop peu présent, "Argylle" est un véritable Kingsman remasterisé. Derrière une partie caricaturée à souhait comme le veut le côté écrivaine de la protagoniste "Elly Conway", les cascades et les paysages présents, de nombreuses caractéristiques divergent des précédents film de Matthew Vaughn, le réalisateur des 3 volets de "Kingsman". Les deux personnages principaux de ce film ne ressemblent pas du tout à James Bond, Ethan Hunt ou encore la célèbre Anna de Luc Besson. Les différences physiques sont d'ailleurs mises en avant à plusieurs reprises notamment par "Aidan", le personnage joué par Sam Rockwell ("La Ligne verte") qui fait remarquer qu'il n'a pas du tout le physique des espions que nous voyons à la télévision. De la couleur donc, de beaux cadres et de la caricature tellement naturelle qu'elle ne pose pas problème, "Argylle" est donc une réussite dans son domaine.Si on peut féliciter le réalisateur pour son pari prit, ce long métrage possède malgré tout son lot de défauts. Qu'on le veuille ou non, il se trouve à un niveau bien inférieur de ceux de l'univers Kingsman. Moins violent, plus coloré et absurde que ceux-ci, le film nous fait un peu regretter l'ambiance de "gentleman" des 3 films précédents. Même si les personnages sont attachants, nous ne trouvons pas dans "Argylle" la figure charismatique qu'ont les personnages de "Kingsman". Pourquoi ne pas citer le personnage de "Argylle" lui-même interprété par Henry Cavill ("Man of Steel") ou encore le personnage de John Cena ? La raison est simple, les deux hommes tout comme Dua Lipa sont listés en tête d'affiche, cependant ils n'aparaissent que très peu tout au long des 2h20 du film. Faire venir des célébrités est une bonne chose, mais c'est encore mieux de les faire jouer.En conclusion "Argylle" se présente comme un film famillial, donnant un second souffle au cinéma de Matthew Vaughn mais pas assez pour nous faire oublier ses 3 films précédents.
Nathan
Sorti en février: Dune, deuxième partie.
Sorti en février : Dune, deuxième partie
Timothée Chalamet, Zendaya, Austin Butler, Florence Pugh, Javier Bardem, Rebecca Ferguson, Josh Brolin, Christopher Walken,… Un casting d’exception pour le tant attendu second volet du film de science-fiction Dune, disponible en France depuis le 28 février dernier dans les salles obscures.
Ce film réalisé par Denis Villeneuve prend la relève du premier opus et assure la suite de l’adaptation cinématographique du livre Dune de l’écrivain Frank Herbert. Dans cette production, le nouveau chouchou d’ Hollywood Timothée Chalamet reprend le rôle de Paul Atréides, héritier de la Maison Atréides, et poursuit son combat acharné contre les Harkonnen, notamment contre Feyd-Rautha Harkonnen (Austin Butler), grâce au soutien des Fremen et de Chani (Zendaya).
Mêlant science-fiction, suspense, combats et amour, Denis Villeneuve met en lumière l’ironie du messianisme en livrant au monde un tout nouveau blockbuster déjà couvert d’éloges par les grands du cinéma.
A venir en mars: Boléro.
A venir en mars : Boléro
Après Mozart, Bach, Beethoven ou encore Schubert, au tour de Ravel d’avoir son propre biopic.
Dans cet émouvant long-métrage, la réalisatrice Anne Fontaine immerge les spectateurs dans la vie du compositeur Maurice Ravel, plus particulièrement en 1928, lors de la naissance d’une des plus célèbres mélodies du monde : le Boléro de Ravel.
Disponible dès le 6 mars 2024 dans les cinémas français, Boléro retrace le parcours de Ravel et de son chef-d’œuvre, en nous plongeant dans les années folles.
Le conseil du mois: Masters of the Air.
Le conseil du mois : Masters of the Air
Produite par les studios AppleTV+, cette série réalisée par Steven Spielberg et Tom Hanks, composée de neuf épisodes, retrace le parcours de Gale « Buck » Cleven et John « Bucky » Eagan, deux majors appartenant au tristement célèbre 100ème groupe de bombardement américain : la « Bloody Hundred.th ».
Entre bombardement des bases militaires allemandes, « missions suicide », captures et emprisonnements, Masters of the Air nous plonge dans le quotidien des aviateurs de la Seconde Guerre Mondiale, tant dans leur base que dans les airs ou dans les camps de détention allemands.
Basée sur des faits réels et inspirée par des soldats ayant véritablement existé, cette série s’inscrit dans la continuité du film Band of Brothers, film exposant la point de vue des Marines américains dans le Pacifique.
Dune, un film mais aussi un livre ... Rachel et Ingrid
Encore une année décevante pour le All-star Week-end Nathan
Le All-Star Week-end se déroulait cette année les 17 et 18 février dans l'Indiana, l'occasion notamment pour Victor Wembanyama d'y faire sa première apparition en tant que participant au Rising Stars et au "Skills Challenge". Rythmé par un duel au sommet entre Sabrina Ionescu et Stephen Curry, connus pour être le et la meilleur shooter/euse de leur discipline, ainsi que par un match nous offrant le record de points jamais inscrits dans un All-Star Game, ce week-end n'a malgré tout pas mit tout le monde d'accord.
"Wembanyama tout seul, les pacers font le show" Un premier All-Star Week-end ne s'oublie jamais, cependant il vaudrait mieux que notre numéro 1 de la draft 2023 passe vite à autre chose. En effet trois équipes s'affrontaient pour le trophée du "Skills Challenge" : les Pacers (Tyrese Haliburton, Myles turner et Bennedict Mathurin) à domicile, les All-Stars (Tyrese Maxey, Scottie Barnes et Trae Young) ainsi que les numéro 1 de draft où Victor Wembanyama était accompagné par le talentueux Anthony Edwards et Paolo Banchero (drafté en 2022). Et ce ne fût pas une réussite pour ces derniers, avec un Anthony Edwards tirant de sa mauvaise main et un Paolo Banchero pas très en forme, le français ne pouvait pas espérer une victoire. C'est un zéro pointé, comme le nombre de leurs points. Victor devra donc attendre un an avant d'avoir la chance de pouvoir participer à l'édition 2025 et de faire un meilleur score, ce qui ne devrait pas être très difficile.Entre les deux autres équipes, le combat fût très serré. 200 points pour les Pacers sur les deux premières épreuves (composées d'un parcours de dribble et d'un concours de passes), 200 points pour les All-Stars grâce à la troisième manche (concours de shoots). Pour les départager, l'équipe qui mettra un shoot du milieu de terrain le plus rapidement possible gagnera. Pas le droit à l'erreur donc pour les Pacers devant leur public. Cependant de l'autre côté il y a Trae Young, considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs shooters de la ligue. Après 58 longues secondes, les All-Stars réussissent enfin à mettre dedans. Les Pacers ont donc le temps, et au bout de 37 secondes seulement, Tyrese Haliburton (meneur des Pacers et meilleur passeur de la ligue) vient donner la victoire à son équipe. Qui d'autre que lui pour gagner un trophée devant son public ?Si la victoire est nette et sans bavure, le cast de cette première animation de la soirée a beaucoup été critiqué. Entre les joueurs ne respectant pas le sens des obstacles, Anthony Edwards qui tire de la main gauche et Scottie Barnes qui fait une performance pitoyable, ce "Skills Challenge" ne restera pas dans les annales.
"Dame Time, Again ?" Le spectacle fût bien plus présent dans le concours de 3 points, à la fin de la première manche pas moins de 4 joueurs étaient ex-aequo (26 points chacun). Les malheureux Malik Beasley, Lauri Markkanen, Jalen Brunon et Donovan Mitchell ne pouvaient que s'émerveiller devant le niveau de leurs concurrents. Mais après ça, toutes les étoiles se sont parfaitement coordonnées pour que Damain Lillard remportent un deuxième titre, en Back to Back (deux titres sur deux années consécutives). C'est Tyrese Haliburton, vainqueur du "Skills Challenge" qui craque en premier. La finale se joue donc entre Trae Young, Karl-Anthony Towns et Monsieur Damian Lillard. Après une frayeur causée par quelques ballons importants ratés en fin de chrono, il prend le dernier dans les mains. Quelques secondes après, ça y est, l'index sur son avant bras et criant "Dame-Time", tout le monde se lève et applaudit le joueur des Bucks. Avec 26 points (encore), il assure le spectacle et se garantit un trophée supplémentaire, laissant loin derrière lui les autres shooters présents. En l'absence de Stephen Curry, pas de doutes, Damian Lillard est bien le meilleur.
"Sabrina vs Steph, un moment pour l'histoire" C'était l'évènement à ne pas rater pendant ce week-end, la meilleure shooteuse de l'histoire de la WNBA (Women's National Basketball Association) contre le meilleur shooter de l'histoire de la NBA. Après la proposition de la joueuse de se confronter à Stephen Curry en 1 contre 1 et la hype qui a suivi celle-ci, personne ne pouvait faire de retour en arrière. Steph était obligé d'accepter. En quelques jours seulement, l'annonce de cet affrontement enflamme les réseaux sociaux. Le nombre de vidéos montrant des sondages réalisés pour pronostiquer ce duel se décuplent de jour en jour. Malheureusement pour Sabrina Ionescu, si beaucoup de fans la voient gagner, les joueurs de la NBA et les consultants sont tous du même avis : il est imposssible que Stephen Curry perde.Vient alors l'heure du combat. Les deux joueurs apparaissent très proches et souriants, en sachant bien que quel que soit le résultat, ils auront marqué l'histoire. Car oui, c'est le première fois qu'une femme et un homme s'affrontent dans de telles conditions. Initialement, la joueuse des Liberty de New York devait shooter avec les ballons officiels et à la distance officielle de la WNBA. Cela rendait d'ailleurs certains fans sceptiques, car beaucoup pensaient qu'elle s'adapterait aux conditions NBA. Le jour J Ionescu a finalement dérogé à une de ces précautions. En effet, elle a décidé de shooter sur la même ligne que Stephen Curry, ce qui a surpris tout le monde. L'américaine est la première à passer et nous offre une performance à 26 points. Le public ovationne la joueuse, c'est une aussi grande performance que ce qui a été proposé au concours de 3 points qui précédait cet affrontement. Stephen Curry, sous la pression monumentale de la foule et l'ambiance pesante que procurait ce 1 contre 1 pas comme les autres, s'élance à son tour. Jusqu'à la fin rien est joué, c'est grâce à ses tout derniers ballons que celui que certains qualifient comme le meilleur meneur de tous les temps arrache la victoire. Résultat final : 29-26 en faveur du joueur des Warriors. Sabrina Ionescu n'aura donc pas démérité et aura permis aux gens du monde entier de découvrir le niveau de la WNBA. Après l'évènement, de nombreuses personnes ont d'ailleurs tenu à faire remaquer qu'elle n'a fini qu'à 3 points de Stephen Curry malgré la contrainte de la ligne et qu'elle avait offert aux fans une performance hors norme.
"David dunk sur Goliath !" Si la soirée était en demi teinte depuis le début, ce n'est pas le concours de dunks nallait rien changer. Les participants nous laissaient déjà entrevoir le gagnant. C'est comme si la réponse était dans la question. Entre Jaime Jaquez Jr. (rookie du heat), Jacob Toppin (Knicks), Mac McClung qui est le gagnant de l'édition précédente (évolue en G-League : league mineure créée par la NBA) et Jaylen Brown (Celtics), il n'y a que les deux derniers qui se démarquent du lot. Et cela s'est fait sentir ; un niveau très bas pour un concours de dunks, du déjà vu... il n'y avait pas de quoi être impressionés. Comme prévu à la fin de la première manche (2 dunks par joueurs notés entre 40 et 50), c'est bien McClung et Brown qui se qualifient pour la final. Ils auront donc 2 dunks (une fois encore) pour se départager et mettre les juges d'accord. Le premier dunk de Jaylen Brown est un hommage à l'un de ses proches. Rien de très original, cependant le simple fait qu'une star de la NBA vienne se salir les mains pour ce concours laisse les juges être très indulgents avec lui. En effet, c'est normalement le moment où les stars devraient se montrer et nous faire profiter de leurs meilleurs dunks. Cependant avec le risque de blessures et le désintérêt grandissant un peu plus chaque année à l'égard de ce concours si iconique, si une star daigne y participer c'est Noël avant l'heure en Amérique. Il récolte donc la très joli moyenne de 48,6/50. C'est au tour de McClung. Il réussit en sautant aisément au dessus de deux personnes. Malgré sa petite taille pour jouer en NBA (1,88m), il fait paraitre ses figures d'une facilité qui pourrait effrayer. La moyenne de 48,8/50 lui est attribué. Il est donc en tête à ce moment là. Pour faire monter le niveau, Jaylen Brown marque un grand coup avec un dunk surpuissant de sa main faible en passant au dessus d'une personne, montrant ainsi que malgré tout, il méritait sa place en finale. Après ce geste, on peut entendre un des commentateurs être étonné et scander "he has a left hand" ("il a une main gauche"). Celle-ci lui rapporte une moyenne de 49,2/50. Il reprend ainsi l'avantage. Mais lui comme tous les fans n'étaient pas préparés à ce qui allait suivre. Pour son dernier dunk, McClung appelle Shaquille O'Neal (légende de la NBA de 2,16m) un géant de 147kg le surpassant de 28cm pour tenter de sauter au dessus de lui. A ce moment précis, la salle connait déjà le vainqueur. Dès son premier essai, le jeune américain y arrive. Ça y est, David a dunké sur Goliath. Pas d'hésitations, le jury donne la parfaite moyenne de 50/50 et McClung va repartir avec le trophée, "It's over".
"Un All-Star Game qui bat des records" Si vous vous êtes couchés tôt durant ce week-end et que vous culpabilisez de ne pas avoir vu jouer vos stars préférées, pas d'inquiétude vous n'avez rien rater. Les années précédentes déjà, le niveau défensif plus que contestable des joueurs ainsi que la passivité de ceux-ci avaient fait beaucoup de bruit. Avec plus de 350 points marqués l'année dernière (175-184 pour l'équipe du grec Giannis Antetokoumpo contre celle de LeBron James) la planète basket pensait avoir atteint des sommets. Cependant, cette année les joueurs se sont "surpassés" en marquant presque 400 points, donnant une victoire 211-186 à la Team de l'Est. Mais alors, comment faire pour rendre ce All-Star Game plus intéressant ? La NBA avait déjà tenté d'établir quelques nouveautés tel que le changement de l'iconique affrontement Est/Ouest en un combat entre deux équipes composées par deux des superstars de la ligue et suivant l'exemple d'une draft (chacundes deux joueurs choisissait un joueur, chacun leur tour). Mais ce concept n'a pas très bien fonctionné, il se trouve que l'affrontement des équipes des deux conférences était plus excitant à regarder pour las fans. Il a donc été rétabli pour cette édition. Cependant le problème principal n'est pas la répartition des équipes mais bien le manque d'implication des joueurs présents sur le parquet. Cette année, on compte sur les doigts d'une main les joueurs qui ont fait le show. On peut remarquer l'investissement de Karl-Anthony Towns (50 points, 8 rebonds et 3 passes décisives) qui est bien le seul de l'Ouest avec Shai Gilgeous-Alexander (31 points, 4 rebonds et 6 passes décisives) à avoir proposé quelque chose. Du côté de l'Est, 3 joueurs se sont montrés au dessus des autres et ont beaucoup contribué à la victoire de leur équipe : Tyrese Haliburton (32 points, 7 rebonds et 6 passes décisives), Jaylen Brown (36 points, 8 rebonds et 3 passes décisives) ainsi que Damian Lillard (39 points, 3 rebonds et 6 passes décisives) qui repart avec le titre de MVP du match. C'est donc un gros week-end que nous ont proposé ces 3 joueurs. Mais ce n'était pas assez pour camoufler les mauvaises performances et le manque de sérieux de certains. En effet, LeBron James réalise son deuxième plus faible total de points dans un All-Star Game avec 8 points. Sorti très vite pour être préservé, cette performance ne nous a pas échappé. Luka Dončić a quant à lui été à l'origine de 7 petits points ainsi que d'une séquence, avec son ami des Nuggets Nikola Jokić, qui a fait le tour du web. On voit bien sur celle-ci, les deux joueurs s'échangeant le ballon, sans conviction et en rigolant. Si cette vidéo a d'abord fait rire tout le monde, les fans se sont rendus compte que c'était l'incarnation même de tout ce qui était reproché au All-Star Game.Aujourd'hui, après de nombreuses tentatives vaines de réinsérer la hype d'entemps, tout le monde se demande si le seul moyen pour que la NBA arrive à convaincre ses joueurs n'est pas l'argent.C'est à ce moment là que le dicton "tout travail mérite salire" prend tout son sens.
Nathan
Politique
Les présidentielles américaines ou un goût de recommencement Emilien
Les élections américaines : un symbole de l’intolérance ?
La récente attaque contre le mari de Nancy PELOSI démontre, une fois de plus, la violence du clivage politique américain : cette « psychose américaine », récemment montrée du doigt, mais qui ne date pas d’hier. Zoom dans un pays où le 6 janvier n’a pas besoin de traduction, à 1 an des élections présidentielles.
Après l’attaque du Capitole et celle de Paul PELOSI, le Brookings Institute alerte : « La violence peut réapparaître en 2024, notamment si TRUMP, ou une autre figure connue pour inciter régulièrement à la violence se présente ».
« Dès le début de la République. »
Néanmoins, ces violences ne sont pas nouvelles : dès le début de la république, en 1790, on règle les conflits politiques par le duel précise. De plus, tout le monde connaît la Guerre de Sécession qui opposait, à la fin du XIXè siècle, les opinions politiques des nordistes à celles des sudistes.
En outre, il est important de noter que ce n’est pas un phénomène courant : les électeurs américains sont en grande majorité pacifiques. Ces personnes ou groupes ont perdus confiance envers le processus électoral, à force de fake-news complotistes. Ils se sont radicalisés, ont rejoint des groupes extrémistes, et ont adopté de fortes convictions politiques et idéologiques qui les enfoncent, encore un peu plus, dans leur extrémisme.
Toujours les mêmes ?
Après l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, on a
tendance à parler de groupes d’ultra-droite, partisans de Donald TRUMP et de
l’idéologie MAGA (Make America Great Again !), cependant, on observe une
résurgence des groupes d’extrême-gauche, qui représenteraient, selon 20
Minutes, 40% des attaques aux Etats-Unis.
Les lieux les plus visés sont les bureaux de votes, dans des états ou districts qui varient. Toutefois, en 2020, les lieux les plus touchés étaient la Pennsylvanie, le Michigan, la Géorgie, le Wisconsin, et le District de Columbia. En d’autres termes, des états qui n’ont pas pour habitude de voter pour un même parti.
Un avenir incertain…
L’avenir de cette situation est indiscernable : soit le gouvernement réussi à renforcer la confiance des américains dans son processus électoral, on pourra, alors être positif quant à l’avenir des élections et de la démocratie américaine, soit il échoue et la situation sera vouée à empirer, quitte à entraîner la première puissance mondiale dans sa chute.
Pourtant, le Brookings Institute rassure : « Les Etats-Unis n’ont vu aucune violence significative liée aux Midterms, le 8 novembre 2022, et ce, en dépit des nombreux rapports, avis, et alertes » publiés dans la presse américaine à l’approche du jour J. On peut, alors se demander si cette période de violences n’est pas terminée, ce qui serait une aubaine pour les futures élections présidentielles de 2024, notamment quand on sait que Joe BIDEN et Donald TRUMP sont chacun présentés par leur parti respectif.
Malheureusement, les violences ne sont pas les seules conséquences du clivage politique américain. On observe des tensions entre familles, voisins, ou amis, une radicalisation de certains américains, des blocages au Congrès, ou un impact sur la diplomatie et la politique internationale. De quoi alimenter, encore un peu, le futur et les prochaines élections…
Emilien
Nature
Un programme européen pour les espèces menacées Margaux
Un Programme européen pour les espèces menacées
Les programmes EEP, (de l'anglais European Endangered species Programme), sont des programmes d’élevage conservatoire mis en place par l’association européenne des zoos et aquariums EAZA. Leurs but est de protéger et de conserver les espèces animales sauvages menacées de disparition. Ces programmes sont initiés durant l’année 1985 par les institutions zoologiques européennes accréditées par l’EAZA. Les EEP sont destinés à la gestion des individus d’une espèce animale présente dans les zoos européens et cherchent à maintenir des populations saines et des individus sains pour plus de 400 espèces différentes.
Le principe est simple, cela consiste à élever des animaux appartenant à des espèces en péril, d'abord en les retirant de leur environnement naturel, puis en les élevant en captivité dans des parcs zoologiques tout en conservant leurs caractéristiques naturelles et enfin en les relâchant dans leur milieu naturel une fois la menace d'extinction pratiquement disparue. Ce procédé permet à son terme de réintroduire éventuellement les animaux qui avaient été placés en zoo et d’augmenter la population sauvage en réintroduisant également les individus nés en captivité.
Le processus de naissance de ces EEP est très réglementé. Plus de 300 instituts sont impliqués dans cette coopération comme Marineland Côte d’Azur ou le zoo de Cologne en Allemagne ou encore le zoo de Copenhague au Danemark .Grâce à des études génétiques rigoureuses, des recommandations sont effectuées chaque année concernant l’hébergement, les transferts d’animaux et la reproduction. Afin d'éviter les problèmes de consanguinité, les zoos procèdent à des échanges d'individus, empêchent la reproduction de certains animaux trop consanguins, ou améliorent celle d'une population donnée. De même, afin de conserver des lignées dites «pures», en prévision d'une réintroduction dans le milieu naturel, les zoos stérilisent les animaux qui ne sont pas de «race pure».
Tous les programmes EEP sont gérés par un coordinateur d’espèce qui est aidé par un comité d’experts. Ce coordinateur est un spécialiste de l’espèce concernée et travaille lui-même dans un zoo ou un aquarium de l'EAZA. Il a beaucoup de tâches à réaliser, comme recenser tous les individus et créer un registre contenant l'arbre généalogique de chaque animal, ainsi que toute information nécessaire à la gestion de l’animal, réaliser des analyses démographiques et génétiques, et élaborer un programme pour la gestion future de l’espèce dans le cadre d’un Plan de gestion à long terme. Suite à ce travail de collecte de données et d’analyse, le coordinateur, en collaboration avec le comité d’experts, fait des recommandations de transferts entre zoos et/ou de reproduction et initie des études scientifiques. De plus en plus de coordinateurs travaillent sur le terrain afin de concilier la conservation dite in situ (en milieu naturel) et ex situ (en milieu zoologique), qui visent toutes deux un même objectif : la préservation de la biodiversité.
Malgré tout le Comité EEP a dû relever un certain nombre de défis depuis 2022. Outre l'impact de la pandémie de COVID-19 ainsi que les conséquences pratiques et techniques qu'elle a entraînées, ces problèmes s’étant progressivement résorbés le programme a du faire face à d’autres défis de taille comme la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Les conséquences provoquées ici sont principalement liées à la rationalisation de la nouvelle loi européenne sur la santé animale avec la législation britannique. Bien que des progrès aient été accomplis, les transferts entre l'Europe continentale et le Royaume-Uni et vice versa restent rares, ce qui affecte le fonctionnement des programmes de gestion des populations.
De nouveaux défis sont apparus, en particulier avec la guerre entre l'Ukraine et la Russie et la crise énergétique. Ces deux épreuves ont un impact également sur le travail de collaboration en matière de gestion des populations.
Cependant, on peut tout de même constater l’efficacité de ces programmes avec, comme exemple récent, la naissance de deux petits tigres de Sumatra, enregistrée au zoo d’Amiens, le 22 mars 2024. Le zoo abrite maintenant cinq membres de cette espèce puisque deux ans au paravent, le couple de tigres avait déjà donné naissance à un petit mâle. Dans le cadre du programme EEP, celui-ci devrait bientôt quitté Amiens pour intégré un autre zoo où il pourra à son tour se reproduire.
Margaux
Jeunes & questions contemporaines
Le choix des spécialités au lycée Margaux et Emilien
Les Spés au lycée !
Vous vous posez des questions sur les spécialités à choisir au lycée, lesquelles vous correspondent le mieux, quoi prendre avec quoi, que fait-on exactement dans ces spécialités, etc?
Vous êtes au bon endroit! Aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à toutes ces questions, à l’aide de nos professeurs de spécialités, pour vous aider à faire le choix qui vous correspond le mieux.
Tout d’abord, sachez que l’institut Jeanne d’Arc propose huit spécialités différentes, sur les treize qui existent, il y a histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP); puis humanités, littérature et philosophie (HLP); langue, littérature et culture étrangère (LLCE); ensuite il y a sciences économiques et sociales (SES); mathématiques (MTS); physique-chimie (PC)et enfin sciences de la vie et de la terre (SVT)et numérique et sciences de l’informatique (NSI).
La spécialité HGGSP, Madame Labourdette nous en parle:
«C’est une spécialité qui est très intéressante car elle croise énormément de matières et donc elle peut bien rendre compte de la complexité des sujets qui sont abordés», en effet cette spécialité pluridisciplinaire offre une variété de points de vue. Vous pourrez bénéficier d’une approche historique, géographique, politique et géopolitique sur les événements et les situations du monde contemporain. Cette spécialité «vous fait mieux comprendre le monde» et d’augmenter sa culture générale. Néanmoins, si vous décider de choisir cet enseignement sachez également qu’il requiert du travail et de la méthode en expression écrite et oral, mais aussi de la rigueur et de la curiosité. Les spécialités complémentaires avec la HGGSP dépendront de votre projet post-bac mais en général ce sera plutôt la SES, les maths, la HLP et les langues. Au cours des années de première et de terminale, une dizaine de thèmes sont abordés comme la démocratie, l’information dans le monde, la guerre, etc.
La spécialité HLP, Monsieur Bredin nous en parle:
«La spécialité HLP, c’est avant tout une spécialité qui est basée sur l’humanisme, c’est à dire la grande culture et la volonté d’une connaissance générale abstraite et de moins chercher l’utilité concrète que le plaisir de la réflexion, de la pensée et de la culture ». La HLP est prise en charge par deux professeurs: un pour la littérature et l’autre pour la philosophie. Elle permet aux élèves de développer leur esprit critique et leur horizon de pensée. Un des avantages de cette spécialité pour les élèves est qu’elle ne demande pas un travail d’apprentissage, il s’agit plutôt de compréhension. Mais cela peut devenir un point négatif dans le sens où certaines compétences sont attendues à la place d connaissances et donc quelqu'un qui n’aime pas travailler, lire, risque d’avoir des difficultés. «Il faut avoir une certaine curiosité intellectuelle, des capacités d’adaptation, le cours c’est plus une opportunité pour réfléchir, pour développer des compétences, de l’intelligence pure, que de l’apprentissage». À la fin de ces deux années de HLP, vous aurez acquis des capacités d’analyse, de réflexion, d’abstraction des idées mais aussi une culture très large et des compétences rédactionnelles et de problématisation. Les spécialités complémentaires sont HGGSP, LLCE et SES. Enfin quatre thèmes sont abordés durant ces deux années: les pouvoirs de la parole dans l’Antiquité, les représentations du monde, la recherche de soi, l’humanité en question.
La spécialité SVT, Madame Poirier nous en parle:
« En un mot: expérimental. C’est l’observation du réel pour l’interpréter, c’est essayer d’expliquer le vivant et son histoire ». Cette spécialité permet d’explorer le monde qui nous entoure, du fonctionnement du corps humain à celui de notre planète. Son avantage est qu’elle mêle théorie, avec les cours qui sont des résumés des expériences, et pratique, avec les travaux pratiques (TP) qui permettent de découvrir et d’expérimenter par soi-même. Elle vous permettra d’acquérir une culture scientifique précise dans le domaine de l’étude du vivant et de la terre. Seul inconvénient, vos découvertes se limiteront à ce que le labo peut permettre. Cette matière est faite pour « les curieux, ceux qui aiment découvrir de nouvelles choses et apprendre», elle vous permettra de développer une démarche scientifique et expérimentale, et vous serez également capable de disserter sur un sujet, de raconter l’histoire. Les spécialités complémentaires sont les maths, la physique-chimie mais aussi la SES. Les thèmes les plus importants sont le fonctionnement du vivant , la génétique, le fonctionnement de la Terre, la santé et comment se sont formés les paysages. «Cette spécialité est formidable, extraordinaire».
La spécialité physique-chimie, Monsieur Fontana nous en parle:
La spécialité physique-chimie est très intéressante par la diversité de sujets traités. De plus, elle a l'avantage de déboucher sur de nombreux secteurs d'études supérieures, de l'ingénierie à la recherche en passant par la théorie et l'expérimentation. Elle est très utiles dans les secteurs médical, mathématique, biologique, physique ou encore chimique. Elle permet même quelque fois d'accéder a une école de commerce. Néanmoins, elle peut facilement demander beaucoup de travail et est souvent perçue comme difficile en classe de première, en fonction de l'élève, qui peut prendre cette spécialité suivant son orientation post-bac' souhaitée. Elle exige aussi un très bon niveau en mathématiques (tout comme en physique-chimie). D'ailleurs, notre lycée oblige les élèves souhaitant prendre cette spécialité à l'assortir de la spécialité mathématiques qui est indispensable pour le bon déroulement du cursus physique-chimie. Toutefois, en terminale, les élèves peuvent se contenter de l'option mathématiques complémentaires. Les spécialités complémentaires sont généralement M.T.S. et N.S.I., mais quelques fois aussi S.V.T. et plus rarement S.E.S..
International & voyages
Escapade asiatique Margaux
Le pays du mois - Andorre. Emilien
Andorre : entre isolement et paradis
Nom officiel : Principauté d’Andorre.
Superficie : 468 km2.
Population en 2021 : 79 535 habitants.
Devise : « virtus unita fortior » (la vertue de l’unité est plus forte).
Forme : Coprincipauté / diarchie constitutionnelle parlementaire et unitaire.
Coprinces : Président de la République française ( Emmanuel Macron depuis 2017) ; Evêque d’Urgell (Joan-Enric Vives i Sicilia).
Chef du gouvernement : Xavier Espot Zamora.
Langue officielle : Catalan.
Capitale : Andorre-la-Vieille.
Malgré une capitale à plus de mille mètres d’altitude (la plus haute d’Europe) et un territoire constitué exclusivement de montagnes, la petite principauté d’Andorre, nichée au cœur des Pyrennées attire de plus en plus d’investisseurs. Ceux-ci, attirés par une fiscalité aventageuse ( la principauté est considérée en tant que paradis fiscal), ainsi que de nombreux frontaliers à la recherche de prix plus bas, ont permis un développement exponentiel du pays.
Un peu d’histoire…
C’est en 788 que l’Empereur Charlemagne décide d’accorder aux Andorrans une charte spécifique de paréage (788-1288) pour les féliciter de leurs combats contre les Maures. Ils passent alors sous le joug de l’évêque catalan d’Urgell et du comte de Foix. Ce contrat sera progressivement modifié pour accorder la coprincipauté au chef d’Etat français, en passant par les rois de Navarre et de France. C’est ainsi que l’Etat indépendant et souverain actuel est créé.
Un pays touristique…
De part sa situation géographique, Andorre attire chaque année environ 10 millions de touristes (beaucoup sont français). Si dans la majorité des pays le tourisme s’effectue en été ou au printemps, en Andorre, la saison touristique correspond plus à l’hiver (il faut dire que le tourisme de ce pays se fait grâce à ses stations de ski). De même, grâce à ses très avantageuses opportunités fiscales, le pays attire de plus en plus de grandes fortunes et doit donc répondre aux besoins de cette clientèle, ce qui contribue au développement de l’ « el dorado » andorran.
…et un avenir prometteur
Par tous ses avantages, la petite coprincipauté d’Andorre ne cesse d’attirer les investissements, et les étrangers sont chaque année de plus en plus nombreux à s’y installer, tout comme les entreprises, ce qui promet un avenir prometteur au pays.
Emilien
L’investissement à impact, la voie du
développement ? Emilien
L’investissement à impact, la voie du développement ?
Le concept plutôt récent de l’« investissement à impact » nous vient d’une réunion au Bellagio Center de la Fondation Rockefeller en Italie en 2007. Il s’agit d’un investissement à but lucratif ainsi que social, humanitaire ou environnemental. Selon le Global Impact Investing Network, au moins 228 milliards de dollars sont consacrés chaque année à ces initiatives ! Cela représente à peu près 94% du P.I.B. de la Finlande selon le World FactBook de la C.I.A. en 2017.
Des milliardaires engagés et des réussites
Ces dernières années, ces investissements ont la cote : le milliardaire philanthrope Bill GATES, grâce aux revenus de sa fondation, a investi 2 milliards de dollars dans des entreprises de biotechnologies (AgBiome et Vir technology) ou humanitaires, comme M-KOPA, une fondation nigériane qui aide les nigérians à installer des panneaux photovoltaïques. D’autres personnalités comme Mark Zuckerrerg, qui a investi 100 millions de dollars dans l’éducation, ou encore Laurene Powell Jobs, la veuve de Steve Jobs, fondateur d’Apple, qui s’est engagée dans des investissements dans l’éducation et les causes sociales et environnementales.
En 2023, la plateforme Collective Impact Investing a par exemple annoncé avoir réduit la pauvreté dans la Colombie rurale grâce au financement de programmes sanitaires, scolaires et d’alimentation. La Fondation de France a, elle aussi, annoncé à l’A.F.P. avoir réussi à faire économiser de nombreuses tonnes de pesticides après son investissement dans la start-up M2-I, qui cherche des alternatives aux pesticides.
« La possibilité d’un espoir fondé »
Toutes ces avancées ne peuvent que promettre la possibilité d’un espoir fondé quant au développement de la scolarité dans les pays en développement, ou sur la prise de conscience de l’enjeux climatique. L’investissement à impact constitue, ainsi une preuve de l’adaptation de l’homme et des domaines professionnels aux nouveaux enjeux mondiaux.
Emilien
Les bleus à Londres ! Emilien
Une semaine à Londres
Le 29 avril, une partie des premières bleues a eu l’opportunité de participer à un voyage à Londres organisé par leur professeure d’anglais.
The British Museum
Cette
semaine inoubliable commença Gare du Nord à 07h00 du matin, où, après les
importants contrôles de douane suite au Brexit, nous avons pu embarquer à bord
de l’Eurostar. Après 02h30 de trajet (01h30 avec le décalage horaire), nous
sommes arrivés à la Gare Saint Pancras. Dès lors, nous sommes partis déposer
nos bagages à la consigne de l’auberge de jeunesse et nous nous sommes empressés de
rejoindre le British Museum, autour duquel nous avons pu nous promener. Suite à
cela, nous avons pu rentrer dans le musée et le visiter ; visite qui s’est
trouvée intéressante et différente des musées parisiens basés, pour l’essentiel,
sur la peinture et la sculpture. En effet, le British Museum est, lui,
essentiellement centré sur les ethnies disparues : des mayas aux papous,
en passant par les grecques, les indiens d’Amérique du Nord, ou encore les Egyptiens.
Parmi les pièces les plus marquantes, on retrouve, par exemple, une incroyable
partie du parthénon d’Athènes, ou encore d’immense portes exotiques, tout comme
d’impressionnantes statues et colonnes égyptiennes. A la suite de la visite du
musée, nous sommes allés à Covent Garden, incroyable et très beau quartier de
Londres Westminster, que nos contes en banque ont moins appréciés… Suite à
cette journée de marche et de soleil, nous nous sommes dirrigés vers l’auberge
de jeunesse, non loin du London Bridge et où de nombreuses chambres avaient vue
sur l’un des emblématiques gratte-ciel de la ville : le Shard.
The Shard
Le lendemain, après le petit déjeuner nous avons pris le train régional pour rejoindre la charmante ville de St Albans et sa St Albans Girls’ School (STAGS) qui, pour beaucoup, s’est apparenté à un campus américain de séries télévisées. Là, nous avons pu bien mieux comprendre le système scolaire anglais et échanger avec des élèves britanniques. Nous en sommes sortis, pour la plupart, jaloux de leurs incroyables, nombreuses et diverses installations, tout comme de leur nombre d’heures de cours et des matières proposées, ce qui ne nous a pas empêchés d’être véritablement heureux à la fin de cette journée, comme pendant l’entièreté du voyage. La journée scolaire étant plus courte outre-manche, nous en avons profiter pour visiter le surprenant quartier punk déjanté de Camden Town, où le street art et les différentes gastronomies du monde entier sont omniprésents, et qui pourrait réellement s’apparenter à un anti-dépressif.
Camden Town
Le mercredi 01er mai, nous
nous sommes réveillés avec la triste impression d’être déjà au milieu de ce
vovage, ce qui ne nous à pas empêcher de partir en métro (le plus ancien
d’Europe et du monde) pour atteindre le parlement de Westminster et son
emblématique Big Ben ainsi que le London Eye. Après une petite visite du
quartier, nous avons embarqués pour une croisière sur la Tamise. Au
programme : Tower Bridge, London Bridge, Tower of London, Westminster
Parliament, London Eye, Millenium Bridge (pont qui apparait au début du sixième
volet de la saga cinématographique d’Harry Potter), ou encore l’ancien bateau
de la Reine Elizabeth II, les docks et la maison qui servit d’inspiration à
Charles Dickens pour Oliver Twist, tout comme la City, ou Canary Wharf, sans
oublier Greenwich. C’est dans ce quartier que nous somme redescendus sur Terre
pour la visite du Royal Observatory, lieu où les fuseaux horaires ont étés
calculés et qui est traversé par le méridien de Greenwich, GMT0. Après cela,
nous avons visiter le charmand quartier du même nom.
Westminster Parliament
Après le petit déjeuner de l’auberge, nous avons rejoind Mudchute Park and Farm par une ligne de métro qui nous fait voler entre les grattes-ciel de Canary Wharf. Nous avons fait demi-tour après la déception de n’avoir vu que des animaux de la ferme et sommes partis pour un très joli et ancien marché couvert de la City, leadenhall Market, au pied de l’emblématique Gherkin, où nous pûmes emprunter le Chemin de Traverse d’Harry Potter et apercevoir la boutique d’Ollivanders. Ensuite, nous avons rejoins Borough, à Southwark, ou nous avons visité une réplique du bateau amiral de la flotte de Sir Francis Drake (seul le Golden Hind réussi à franchir le dangereux cap Horn), corsaire de Sa Majesté Elizabeth I, envoyé pour faire le tour du monde et piller les richesses de l’Empire Inca pour éviter qu’elles ne tombent aux mains des espagnols ayant pris le contrôle du territoire. C’est après cette enrichissante visite que nous avons eu quartier libre, que certains ont comblé en visitant le quartier, d’autres le Shakespeare’s Globe, et d’autres encore en allant à pied à Buckingham Palace, en passant par l’Abbaye de Westminster, Downing Street, Trafalgar Square, Big Ben et le London Eye.
The Gherkin
Enfin, au plus grand désarroi de nous tous, nous sommes arrivés au vendredi 03 mai, jour du départ. Avant de retourner à St Pancras, nous avons visité Borough Market, sympathique marché couvert de Londres. C’est après cela que nous sommes retournés à la gare, en passant évidemment par la plateforme 9 ¾ de King’s Cross.
St Pancras Station
Nous avons donc quitté le Royaume-Uni et son Soleil pour la France et sa pluie (oui, vous avez bien lu) avec grand regrets, mais de très bons souvenirs gravés dans nos mémoires.
Emilien.
Quatre jours à Rome Emilien
Echappée romaine pour les italianistes
Du mardi 21 mai au samedi 25 mai, les lycéens apprenant l’italien se sont vu proposé par leur professeure un voyage dans la cité éternelle.
Une partie du forum
C’est alors dès le mardi soir que nous avons rejoint l’aéroport d’Orly pour embarquer à bord d’un vol qui a atterri à l’aéroport de Roma-Fiumicino au milieu de la nuit. Après avoir gagné l’hôtel, pris possession des chambres et être tombés dans les bras de Morphée, nous sommes partis visiter le centre historique de la ville. Au programme : le Palais du Quirinal (palais présidentiel) et son surprenant mais magnifique point de vue sur la ville, ainsi que l’incontournable Fontaine de Trevi et le très ancien Panthéon où sont enterrés Raphael, qui œuvra énormément dans la ville, ou Victor-Emmanuel II de Savoie, le fondateur de la nation italienne. Après s’être promenés dans les rues pittoresques de la ville, non loin des sièges du gouvernement et du Sénat, nous sommes partis pour les forums antiques (que nous avons pu visiter avec une guide francophone) incroyablement bien conservés, de Trajan, Auguste ou encore Hadrien pour ne citer qu’eux, la Piazza Venezia et sa « Machine à écrire » (Monument à Victor-Emmanuel II, qui dénote des couleurs ocres de la ville par son blanc immaculé, raison pour laquelle les romains l’apprécient peu et lui donnent ce surnom. Il est aujourd’hui le Musée du Risorgimento-unité italienne initiée par Vittorio Emanuele II di Savoia lui-même-), ainsi que le très célèbre Colisée. Nous sommes ensuite allés au Palazzo Chigi (Palais du Président du Conseil italien), à la Piazza Colonna et au Palazzo Montecitorio (Chambre des députés). Ici, nous avons pu visiter le quartier et manger une glace chez Giolitti, le meilleur glacier de Rome.
Le Vatican du dôme de la Basilique Saint Pierre
Le lendemain nous nous sommes dirigés vers la cité du Vatican. Après avoir visité la place Saint Pierre, nous sommes entrés à l’intérieur de la résidence papale pour visiter les « Musei Vaticani » ou musées vaticanais et avons pu observer de près des fresques de Rafael, des dessins de Henri Matisse, un vitrail de Fernand Léger, de nombreuses statues antiques, les appartement Borgia, ou des tableaux de Chagall pour ne citer qu’une infime parti de leur collection. Nous avons eu la chance de finir cette visite par l’incroyable Chapelle Sixtine et ses fresques de Michel-Ange. Après être retournés en Italie pour manger, nous sommes repartis pour le Vatican afin de visiter la grandiose Basilique Saint-Pierre sans oublier de passer par La Pietà de Michel-Ange et la statue de Saint Pierre aux pieds quasiment inexistants à force de pèlerinages. Sur le chemin du retour, nous avons pu apercevoir le Castel Sant’Angelo (Château Saint Ange), que nous n’auront malheureusement pas le temps de visiter malgré qu’il soit inscrit dans le programme. Après le dîner, nous nous sommes rendu sur la très belle Piazza di Spagna (Place d’Espagne).
Piazza
Navonna
Le vendredi, nous avons rejoins par petits groupes la Basilique San Pietro in Vincoli (Saint Pierre aux liens) dans laquelle se trouve Il Mosè , « Le Moise » à cornes de Michel-Ange. Nous nous sommes ensuite promenés jusqu’à l’incroyable Colisée, dans lequel notre professeure a pu nous faire une visite guidée. Ce monument est tellement bien conservé qu’il est simple de s’immaginer les combats de gladiateurs, de fauves ou encore des reconstitutions de batailles navales, dont les historiens n’arrivent toujours pas à savoir comment les romains procédaient. Après être retournés chez Giolitti, nous avons gagné la Piazza Navonna (Place Navonne) et sa très célèbre fontaine des fleuves réalisée par Le Bernin. Nous sommes ensuite allé au Pincio, splendide point de vue des hauteurs romaines (non loin de la villa Médicis -ambassade de France-) sur l’entièreté de la ville. Puis, le soir, nous avons eu la chance de pouvoir assister à un coucher de Soleil depuis le Palais du Quirinal avant de retourner à la fontaine de Trevi.
La louve
Le lendemain, jour du départ, nous avons visité les musées capitolins qui renferment, notamment la statue équestre de l’empereur Hadrien, la Louve romaine ainsi que de nombreux tableaux et sculptures de maître. C’est avec tristesse que nous avons dû regagner l’aéroport après cette visite et quitter la cité éternelle qui porte bien cet adjectif malgré le fait qu’elle soit située en zone sismique (tout est constamment reconstruit depuis l’Antiquité).
Emilien.