LE LYCÉEN
À PROPOS DE NOUS
Le Lycéen est un blog sans ambition politique ni lucrative, traitant de l'actualité culturelle, internationale, politique, ou encore des grandes questions de notre temps.
Nous, rédacteurs de ce blog, sommes en classe de première dans un lycée de l'Essonne. Début 2024, nous avons créé un club de presse au sein de notre institution scolaire dont ce journal, que nous modifierons régulièrement, est l'aboutissement.
"Bonjour, Je suis Margaux, élève de 1ère jaune. J'ai choisi les spécialités HGGSP, LLCE et SES. J'aime beaucoup lire et regarder des films et séries. J'aime bien le principe du club de presse, cela permet d'apprendre de nouvelles choses sur des sujets très variés et de pouvoir partager ces découvertes."
"Bonjour, je m' appelle Ingrid, élève de première jaune.
J' ai choisi les spécialités HGGSP, HLP et SES.
J' ai pas mal de centres d' intérêt mais mes préférés sont le dessin, la lecture et le tennis.
J' ai choisi de m inscrire au club de presse car je prends plaisir à écrire et peux m informer en même temps."
"Persuadée que m'informer est crucial de nos jours, j'ai intégré le club de presse afin de contribuer à la diffusion de l'information chez les jeunes de mon âge. Depuis que j'ai commencé à suivre des cours de spécialité en mathématiques, physique-chimie et notamment HGGSP cela m'a donné une plus grande ouverture sur le monde qui nous entoure et m'a permis de le redécouvrir. Mes centres d'intérêt eux n'ont pas changés: j'aime toujours autant lire, imaginer et créer des dessins, des objets… Je m'appelle Rachel et j'espère qu'au travers de nos articles nous ferons ressortir le vrai du fil de l'actualité."
"Salut ! Moi c'est Nathan, je suis fan de sport et de cinéma. Je passe mes journées devant les matchs de football, mes soirées devant des films et mes nuits devant des matchs de NBA. Plus tard je veux devenir journaliste. Donc pour l'instant j'écris sur mes passions : le football, le basketball et toutes les nouveautés du grand et du petit écran !"
"Bonjour, je m'appelle Emilien. J'ai créé ce club de presse au moi de février 2024 avec d'autres camarades ci-dessus dans un but de dynamiser nos activités au lycée. D'un profil plutôt littéraire-économique, j'ai choisi les spécialités H.G.G.S.P., S.E.S. et L.L.C.E. (en première seulement). Je suis passionné d'équitation, que je pratique très régulièrement en compétition et suis un amoureux des chevaux. En outre, je me passionne aussi pour la géopolitique, l'histoire, l'économie, la sociologie et certaines langues vivantes, ainsi que l'art. De même, j'aime beaucoup lire et je m'intéresse énormément à l'actualité."
Le club de presse tient à s'excuser pour les quelques fautes d'orthographes qui pourraient être présentes malgré plusieurs relectures.

Nos rubriques
Littérature, cinéma & culture
Argylle: "Un Kingsman aux airs modernes" Nathan
Si on attendait une comédie d'action haute en couleur comme nous le promettait la bande annonce, ce film s'est montré à la hauteur. Avec un casting 5 étoiles, bien que trop peu présent, "Argylle" est un véritable Kingsman remasterisé. Derrière une partie caricaturée à souhait comme le veut le côté écrivaine de la protagoniste "Elly Conway", les cascades et les paysages présents, de nombreuses caractéristiques divergent des précédents film de Matthew Vaughn, le réalisateur des 3 volets de "Kingsman". Les deux personnages principaux de ce film ne ressemblent pas du tout à James Bond, Ethan Hunt ou encore la célèbre Anna de Luc Besson. Les différences physiques sont d'ailleurs mises en avant à plusieurs reprises notamment par "Aidan", le personnage joué par Sam Rockwell ("La Ligne verte") qui fait remarquer qu'il n'a pas du tout le physique des espions que nous voyons à la télévision. De la couleur donc, de beaux cadres et de la caricature tellement naturelle qu'elle ne pose pas problème, "Argylle" est donc une réussite dans son domaine.Si on peut féliciter le réalisateur pour son pari prit, ce long métrage possède malgré tout son lot de défauts. Qu'on le veuille ou non, il se trouve à un niveau bien inférieur de ceux de l'univers Kingsman. Moins violent, plus coloré et absurde que ceux-ci, le film nous fait un peu regretter l'ambiance de "gentleman" des 3 films précédents. Même si les personnages sont attachants, nous ne trouvons pas dans "Argylle" la figure charismatique qu'ont les personnages de "Kingsman". Pourquoi ne pas citer le personnage de "Argylle" lui-même interprété par Henry Cavill ("Man of Steel") ou encore le personnage de John Cena ? La raison est simple, les deux hommes tout comme Dua Lipa sont listés en tête d'affiche, cependant ils n'aparaissent que très peu tout au long des 2h20 du film. Faire venir des célébrités est une bonne chose, mais c'est encore mieux de les faire jouer.En conclusion "Argylle" se présente comme un film famillial, donnant un second souffle au cinéma de Matthew Vaughn mais pas assez pour nous faire oublier ses 3 films précédents.
Nathan
Sorti en février: Dune, deuxième partie.
Sorti en février : Dune, deuxième partie
Timothée Chalamet, Zendaya, Austin Butler, Florence Pugh, Javier Bardem, Rebecca Ferguson, Josh Brolin, Christopher Walken,… Un casting d’exception pour le tant attendu second volet du film de science-fiction Dune, disponible en France depuis le 28 février dernier dans les salles obscures.
Ce film réalisé par Denis Villeneuve prend la relève du premier opus et assure la suite de l’adaptation cinématographique du livre Dune de l’écrivain Frank Herbert. Dans cette production, le nouveau chouchou d’ Hollywood Timothée Chalamet reprend le rôle de Paul Atréides, héritier de la Maison Atréides, et poursuit son combat acharné contre les Harkonnen, notamment contre Feyd-Rautha Harkonnen (Austin Butler), grâce au soutien des Fremen et de Chani (Zendaya).
Mêlant science-fiction, suspense, combats et amour, Denis Villeneuve met en lumière l’ironie du messianisme en livrant au monde un tout nouveau blockbuster déjà couvert d’éloges par les grands du cinéma.
A venir en mars: Boléro.
A venir en mars : Boléro
Après Mozart, Bach, Beethoven ou encore Schubert, au tour de Ravel d’avoir son propre biopic.
Dans cet émouvant long-métrage, la réalisatrice Anne Fontaine immerge les spectateurs dans la vie du compositeur Maurice Ravel, plus particulièrement en 1928, lors de la naissance d’une des plus célèbres mélodies du monde : le Boléro de Ravel.
Disponible dès le 6 mars 2024 dans les cinémas français, Boléro retrace le parcours de Ravel et de son chef-d’œuvre, en nous plongeant dans les années folles.
Le conseil du mois: Masters of the Air.
Le conseil du mois : Masters of the Air
Produite par les studios AppleTV+, cette série réalisée par Steven Spielberg et Tom Hanks, composée de neuf épisodes, retrace le parcours de Gale « Buck » Cleven et John « Bucky » Eagan, deux majors appartenant au tristement célèbre 100ème groupe de bombardement américain : la « Bloody Hundred.th ».
Entre bombardement des bases militaires allemandes, « missions suicide », captures et emprisonnements, Masters of the Air nous plonge dans le quotidien des aviateurs de la Seconde Guerre Mondiale, tant dans leur base que dans les airs ou dans les camps de détention allemands.
Basée sur des faits réels et inspirée par des soldats ayant véritablement existé, cette série s’inscrit dans la continuité du film Band of Brothers, film exposant la point de vue des Marines américains dans le Pacifique.
Dune, un film mais aussi un livre ... Rachel et Ingrid
Barbie: icône féministe ou idéal sexiste ?
Le 9 mars 1959, la première Barbie voit le jour. Créée à l'origine par Ruth Handler, une femme d'affaires américaine, elle est destinée à sa fille, Barbara Millicent Roberts, d'où le nom de la poupée. Son apparence est inspirée de Bild Lilli, poupée allemande sortie en 1952. Cet hommage pour sa fille représente avant tout un objet émancipateur pour les jeunes filles. Elliot et Ruth Handler, respectivement le fondateur et directeur, et la vice-présidente du marketing de la marque Mattel participent au salon du jouet de New York en 1959 pour y présenter leur création. Depuis sa première apparition, Barbie a connu de nombreuses évolutions, notamment en termes d'inclusivité et de diversité à partir des années 2010. Son slogan, "Tu peux être tout ce que tu veuх", correspond à l' esprit même du concept de Barbie, qui incite les jeunes filles à être се qu'elles souhaitent devenir, que ce soit cuisinière, pilote d'avion, ou autre.
Modèle avant gardiste, Barbie est une poupée qui permet à la petite fille de se projetter: "L'idée que je me faisais de Barbie était qu'à travers la poupée, la petite fille pouvait devenir qui elle voulait. Barbie a toujours incarné une femme qui a le choix", expliquait Ruth Handler, sa créatrice. Astronaute, scientifique, docteure : Barbie peut s'essayer à n'importe quel métier. La figure symbolique de Barbie permet avant tout d'aider les petites filles à se projetter dans un futur où elles peuvent faire leurs propres choix, en commençant par leur choix professionnel, leur indépendance (car Barbie n'est pas mariée et est une femme active). Cette image renvoyée par Barbie donne une nouvelle dimension au jeu, qui permet de voir au-delà du rôle de la mère de famille. À partir de 2010, Mattel commence d'ailleurs à être plus inclusif. Aujourd'hui on peut remarquer l'apparition de la Barbie mal-voyante, porteuse de la trisomie-21 ou avec des handicaps physiques. Barbie est un être libre qui affirme son corps, c'est une image forte qui incite les jeunes filles à elles aussi s affirmer. Et pour supprimer cette idée de la Barbie avec un corps idealisé et toujours identique, Mattel a créé en 2015 des Barbies avec différentes morphologies: au total, il existe 175 typologies de Barbie différentes aujourd'hui.
Seulement, Barbie n'a pas su évoluer avec notre société qui prône l'inclusivité la plus totale. En effet, malgré sa volonté de montrer aux petites filles d'aujourd'hui qu'elles peuvent être "tout ce qu'elles veulent" malgré leur "statut" de femmes, la poupée Barbie met une grande importance sur le physique. Sa couleur rose (qui a d'ailleurs adopté son nom) est synonyme de féminité enfantine, excluant toute possibilité masculine. Ajouté à cela le fait qu'elle est de plus en plus critiquée, pour cause la marque ne paraît pas faire beaucoup d'efforts pour inclure d'autres morphologies que celle, très connue, de la Barbie originelle : dans les films la mettant en scène, aucune diversité n'est présente; dans les magasins, si une diversité se fait voir, elle est minime. De plus, même si au départ, la création de Barbie avait pour but d'émanciper les petites filles, aujourd'hui elle ne fait que les enfermer dans des standards de beauté très bien définis, et parfois inateignables. Etant exposés à des enfants, ces critères de beauté restent comme une norme pour les jeunes adolescentes, et même si certaines mettent un point d'honneur sur la santé, ce n'est pas le cas pour toutes. Nous serons d'accord sur ce point : Barbie n'est pas la cause de tous les troubles ou maladies liés à la nourriture ou à notre vision de notre corps, mais elle ne participe plus au féminisme, au contraire, elle est maintenant rangée chez les sexistes.
En outre, Barbie se fonde sur une base féministe, mais au fil du temps, elle a fini par participer aux stéréotypes sexistes que nous avons tous en tête en pensant à la poupée. Barbie n'est pas un problème en soit, mais la rendre plus morale semble nécessaire, or, pour ce faire, une inclusion plus dense doit être amorcée. Nous ne pouvons finalement qu'espérer que Barbie nous donne l'opportunité de changer notre point de vue à son égard et de l'apprécier pleinement pour l'icône qu'elle est.
08 mai 2025
Le Meilleur Animé de Tous les Temps : Une Quête Sans Fin ?
L’animation japonaise au sommet de l’excellence
L’animation japonaise, ou animé, a conquis le monde grâce à ses récits profonds, ses personnages marquants et son esthétisme recherché. Des œuvres comme Akira, Ghost in the Shell ou encore Neon Genesis Evangelion ont ouvert la voie à une industrie florissante qui ne cesse de repousser les limites de la narration et de l’innovation visuelle. Mais comment définir le meilleur animé de tous les temps ? Entre qualité d’animation, richesse scénaristique et impact culturel, plusieurs séries se disputent ce titre convoité.
L’excellence visuelle au cœur du débat
Depuis plusieurs années, la qualité de l’animation est devenue un critère central dans l’appréciation d’un animé. Des studios comme Ufotable (Demon Slayer), MAPPA (Jujutsu Kaisen, L’Attaque des Titans) ou Kyoto Animation (Violet Evergarden) ont révolutionné le genre en proposant des séquences d’action d’une fluidité inégalée et des jeux de lumière à couper le souffle.
Lors des Crunchyroll Anime Awards 2024, Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Le village des forgerons a remporté le prix de la meilleure animation. Son studio, Ufotable, a su élever la mise en scène de l’animation à un niveau rarement atteint, combinant effets numériques et dessins traditionnels pour sublimer l’action. Mais cette excellence technique est-elle suffisante pour faire d’un animé le meilleur ?
Une histoire forte et intemporelle
Si l’animation est essentielle, elle ne saurait supplanter l’importance d’un scénario captivant. Parmi les œuvres les plus plébiscitées, certaines se distinguent par la profondeur de leur récit.
Fullmetal Alchemist: Brotherhood, noté 9.1/10 sur IMDb, incarne cette fusion réussie entre une narration riche et des personnages inoubliables. Inspiré du manga de Hiromu Arakawa, l’animé explore des thèmes aussi vastes que la famille, la guerre et la quête de vérité à travers un univers mêlant alchimie et politique.
De son côté, L’Attaque des Titans (Shingeki no Kyojin), avec son intrigue complexe et ses retournements de situation mémorables, est devenu un phénomène mondial. Sa dernière saison a particulièrement marqué les esprits, en offrant une conclusion à une épopée qui a tenu les spectateurs en haleine pendant plus d’une décennie.
Des personnages qui marquent une génération
Un grand animé ne se limite pas à son animation ou à son intrigue : il doit aussi proposer des personnages inoubliables. Death Note, par exemple, a captivé les spectateurs grâce à l’affrontement psychologique entre Light Yagami et L, incarnant à merveille la lutte entre justice et pouvoir absolu.
Dans un tout autre registre, One Piece de Eiichiro Oda reste une référence incontestée en matière de développement de personnages. Avec plus de 1000 épisodes et une histoire en perpétuelle évolution, la série a su tisser des arcs narratifs d’une richesse inégalée, permettant aux spectateurs de grandir aux côtés de Monkey D. Luffy et de son équipage.
Le poids de l’influence et de la postérité
Le "meilleur animé de tous les temps" ne se mesure pas seulement en termes de notes ou de prix remportés, mais aussi par son influence sur la culture populaire. Des œuvres comme Dragon Ball Z ont inspiré des générations entières et défini les codes du shōnen moderne, tandis que Neon Genesis Evangelion a redéfini les standards de l’animation psychologique et philosophique.
Plus récemment, Jujutsu Kaisen, sacré "Animé de l’année" aux Crunchyroll Anime Awards 2024, a su séduire une nouvelle génération grâce à ses combats dynamiques et son humour bien dosé. L’avenir de l’animation japonaise semble ainsi assuré, porté par une industrie en constante évolution.
Un verdict impossible à trancher
Alors, quel est le meilleur animé de tous les temps ? La réponse dépend avant tout des sensibilités de chacun. Entre prouesses visuelles, récits profonds et personnages charismatiques, chaque œuvre apporte sa pierre à l’édifice d’un art en perpétuelle mutation.
Les classements et distinctions, qu’ils proviennent d’IMDb ou des Crunchyroll Anime Awards, offrent des indications précieuses sur les tendances actuelles, mais ne sauraient être une vérité absolue. Peut-être que le véritable chef-d’œuvre n’a pas encore vu le jour, ou peut-être est-il déjà là, attendant d’être découvert par une nouvelle génération de spectateurs.
08 mai 2025
1984, entre passé et présent, la langue au service du pouvoir
Au-vu des actualités de ces derniers mois, il semble que Donald Trump bouleverse complètement les équilibres mondiaux. Dès lors, il paraît important de s’arrêter quelques instants sur une actualité concernant la suppression de nombreux mots dans le cadre de la recherche américaine, ayant pour conséquence directe l’interruption de milliers de ces projets de recherche scientifique. Un article particulièrement frappant était intitulé « la novlangue du gouvernent Trump 2 ». Terme inventé par l’auteur britannique Georges Orwell, cet article illustre particulièrement bien l’intérêt que comporte la littérature pour analyser des dynamiques politiques actuelles.
Ainsi, dans le cadre de la rubrique littérature de notre club de presse du lycée, je vous propose d’étudier le rôle de la langue dans les régimes politiques par le prisme du roman 1984 d’Orwell.
Premièrement, Orwell nous fait remarquer quels étaient les usages de la
langue dans les régimes autoritaires. Effectivement, dans 1984, l’auteur
nous plonge dans un monde dans lequel la novlangue (langue officielle du
pays fictif l’Océanie) est un ustensile du régime politique pour mieux asseoir
son pouvoir. Dans la mesure où la langue détermine la pensée, la novlangue
avait pour but assumé de réduire au maximum son nombre de mots mais
aussi de rendre la langue plus simple et plus précise. La conséquence logique
d’une telle langue est celle voulue par le régime totalitaire de l’Océanie :
maintenir son peuple dans les fers en les empêchant le plus possible de
réfléchir. La novlangue permet non seulement d’appauvrir la pensée mais
aussi d’exclure tout mode de pensée considérée comme déviant, cela étant
possible en effaçant des mots évoquant des idées contraires à l’idéologie en
place. La langue, perdant ainsi sa mission émancipatrice en lui aliénant sa
mission de développement de la pensée, détruit l’individualité, l’originalité,
car chaque mot devient uniquement utile, impersonnel, conforme à une
doctrine politique. Le régime de l’Océanie atteint alors son objectif
suprême : contrôler la réalité par le biais d’une langue qui induit une vision
faussée et étriquée du monde (penser à l’encontre du régime devient impossible) et contrôler la
population grâce à cette emprise sur la réalité.
Ce tableau chaotique que nous peint Orwell dans son œuvre est d’autant plus saisissant qu’il reflète une
réalité (heureusement exagérée) qui est
celle des régimes dictatoriaux et
totalitaires passés et actuels. Aussi, les
régimes totalitaires du XXe siècle
possédaient des mots particuliers qui
renvoyaient à des concepts politiques
propres à leur idéologie. Par exemple, le
terme « fanatique », désignant
habituellement un excès de zèle pour
une idée politique était revêtu d’une
connotation positive sous le IIIe Reich
(d’après Victor Klemperer). Le mot, plus
souvent utilisé, avait été détourné de son sens premier pour modifier la pensée des Allemands : fanatique
se substituait à héroïque. Ce changement de signification presque inaperçu pervertissait les valeurs
traditionnelles de la société allemande, car ce qui avait toujours était vu comme négatif devenait un
exemple à suivre. L’excès, la violence contenue dans le seul mot « fanatique » devenait positif. La langue
nazie incite à une inversion des valeurs et à une modification de la réalité. De même, la République
Démocratique Allemande était contrairement à ce que son nom indique une dictature sous le joug du
communisme de 1949 à 1989. Ou encore, « l’avant-garde éclairée de la classe ouvrière » qui désignait
parfois le parti communiste en URSS sous Staline place le parti comme une sorte de guide, de lumière
pour le peuple soviétique et le présente sous un jour qui déforme la réalité. On voit bien que ces
expressions relèvent de la xyloglossie et, s’immisçant comme un doux venin, vient perturber la pensée de
l’homme, la courber selon une ligne politique voulue par le régime de telle sorte que l’individu, sans même
s’en apercevoir, se plie de lui-même aux exigences du régime et devient de plus en plus endoctriné. La
langue est donc un outil de propagande, un outil qui permet d’enfermer les hommes dans un mode cadré
de pensée et de les maintenir dominés par un régime politique autoritaire à l’image de la dystopie
d’Orwell.
Si la langue, comme le souligne Orwell, est un outil des régimes autoritaires pour enfermer l’homme dans une vision faussée de la réalité et ainsi de le maintenir tranquillement sous leur domination, Orwell nous incite à interroger le rôle de la langue dans les régimes démocratiques.
En effet, l’actualité témoigne de l’interdiction plus ou moins implicite de prononcer certains mots. Aussi, en 2023 les livres de Roald Dahl ont été, dans une nouvelle édition, dépecées de certains de leurs mots d’origine, voire pire, remplacés par d’autres mots considérés comme moins choquants. Si le but de ces modifications de langue était de ne pas blesser les enfants sur certains sujets sensibles comme l’apparence physique et de les protéger de la dureté d’un écrivain qui ne mâchait pas ses mots dans ses descriptions de personnages, la modification des mots de l’auteur peut inquiéter. Effectivement, comment voir l’évolution de la pensée d’hier à aujourd’hui en substituant les mots d’origines à d’autres considérés comme plus commodes. Changer les mots revient à nier la manière dont pensaient les gens auparavant. Or, modifier le passé est, comme me l’a révélé Orwell, chose dangereuse pour notre monde présent. Comment connaitre la pensée de l’auteur en remplaçant ses mots par d’autres ? Comme nt modifier la langue sans changer l’intention de l’auteur et le sens qu’il a voulu donner à son histoire ? Supprimer ou remplacer des mots voire des extraits entiers relevait, je me permets de vous glisser mon avis, plus d’un but politique masqué : à mon sens, le but était de nettoyer les romans de Dahl de termes que notre société n’accepte plus, qu’elle considère aujourd’hui comme discriminants et violents pour certains. Ainsi, je voyais la nouvelle édition des livres de Dahl comme une forme de restriction de la liberté d’expression, comme une forme de censure, qui à mes yeux n’avait pas lieu d’être. Je pensais sincèrement que supprimer des mots était plus violent que de laisser ceux de Roald Dahl. Par exemple, dans le livre James et la grosse pêche, il me semblait absurde de transformer le passage suivant : « tante Eponge était terriblement grasse, et en plus incroyablement flasque » en : « Tante éponge était une vieille fripouille, qui méritait que le fruit l’écrabouille » A l’image de mes propos précédents, la modification de ce passage me paraissait exagérée, c’était pour moi sacrifier l’humour de l’auteur pour asseoir une politique qui ne tolère plus de parler de sujets à connotations physiques.
Plus récemment, l’interdiction de subventionner certains projets scientifiques contenant certains mots aux Etats-Unis à laquelle je faisais allusion en introduction peut réveiller notre mémoire sur le rôle de la langue au service des régimes politiques. Nous pensons tout de suite à Orwell et 1984. Pire que l’atteinte aux œuvres de Dahl, l’acte de Trump nous montre bien l’importance et le pouvoir des mots. En effet, l’interdiction de subventionner des projets comportant les mots : « transgenre », « égalité d’accès aux soins »nous alerte. Si le journal le Monde parlait de « la novlangue du gouvernement Trump 2 », ce n’est pas pour rien : faire sauter des mots, c’est faire sauter des projets scientifiques mais aussi des projets favorisant l’inclusion et autres. L’interdiction d’écrire certains mots sous peine d’interdiction de financement d’un projet a des conséquences directes sur le monde. La langue est devenue pour Trump un moyen de servir une politique moins ouverte à certaines dépenses. Elle est un moyen de réduire le champ de certaines recherches et dépenses, de servir la vision du pouvoir en place et ses directives. A l’image de 1984, la langue est un outil qui justifie la politique de Trump et qui tente de rayer des recherches américaines les sujets mal-vus par sa politique.
En conclusion, lorsque la langue se met à servir les régimes politiques, celle-ci se teint de noir. Que ce soit dans des régimes autoritaires ou démocratiques, la langue est un outil qui sert le pouvoir en place, qui répond à ses attentes et ses ambitions. La langue peut être dangereuse, elle peut refléter des directives politiques. Orwell nous fait découvrir l’une des facettes les plus effrayantes de la langue et nous prouve à quel point la littérature reste cruciale pour mettre en lumière le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.
Ingrid
29 avril 2025
Encore une année décevante pour le All-star Week-end Nathan
Le All-Star Week-end se déroulait cette année les 17 et 18 février dans l'Indiana, l'occasion notamment pour Victor Wembanyama d'y faire sa première apparition en tant que participant au Rising Stars et au "Skills Challenge". Rythmé par un duel au sommet entre Sabrina Ionescu et Stephen Curry, connus pour être le et la meilleur shooter/euse de leur discipline, ainsi que par un match nous offrant le record de points jamais inscrits dans un All-Star Game, ce week-end n'a malgré tout pas mit tout le monde d'accord.
"Wembanyama tout seul, les pacers font le show" Un premier All-Star Week-end ne s'oublie jamais, cependant il vaudrait mieux que notre numéro 1 de la draft 2023 passe vite à autre chose. En effet trois équipes s'affrontaient pour le trophée du "Skills Challenge" : les Pacers (Tyrese Haliburton, Myles turner et Bennedict Mathurin) à domicile, les All-Stars (Tyrese Maxey, Scottie Barnes et Trae Young) ainsi que les numéro 1 de draft où Victor Wembanyama était accompagné par le talentueux Anthony Edwards et Paolo Banchero (drafté en 2022). Et ce ne fût pas une réussite pour ces derniers, avec un Anthony Edwards tirant de sa mauvaise main et un Paolo Banchero pas très en forme, le français ne pouvait pas espérer une victoire. C'est un zéro pointé, comme le nombre de leurs points. Victor devra donc attendre un an avant d'avoir la chance de pouvoir participer à l'édition 2025 et de faire un meilleur score, ce qui ne devrait pas être très difficile.Entre les deux autres équipes, le combat fût très serré. 200 points pour les Pacers sur les deux premières épreuves (composées d'un parcours de dribble et d'un concours de passes), 200 points pour les All-Stars grâce à la troisième manche (concours de shoots). Pour les départager, l'équipe qui mettra un shoot du milieu de terrain le plus rapidement possible gagnera. Pas le droit à l'erreur donc pour les Pacers devant leur public. Cependant de l'autre côté il y a Trae Young, considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs shooters de la ligue. Après 58 longues secondes, les All-Stars réussissent enfin à mettre dedans. Les Pacers ont donc le temps, et au bout de 37 secondes seulement, Tyrese Haliburton (meneur des Pacers et meilleur passeur de la ligue) vient donner la victoire à son équipe. Qui d'autre que lui pour gagner un trophée devant son public ?Si la victoire est nette et sans bavure, le cast de cette première animation de la soirée a beaucoup été critiqué. Entre les joueurs ne respectant pas le sens des obstacles, Anthony Edwards qui tire de la main gauche et Scottie Barnes qui fait une performance pitoyable, ce "Skills Challenge" ne restera pas dans les annales.
"Dame Time, Again ?" Le spectacle fût bien plus présent dans le concours de 3 points, à la fin de la première manche pas moins de 4 joueurs étaient ex-aequo (26 points chacun). Les malheureux Malik Beasley, Lauri Markkanen, Jalen Brunon et Donovan Mitchell ne pouvaient que s'émerveiller devant le niveau de leurs concurrents. Mais après ça, toutes les étoiles se sont parfaitement coordonnées pour que Damain Lillard remportent un deuxième titre, en Back to Back (deux titres sur deux années consécutives). C'est Tyrese Haliburton, vainqueur du "Skills Challenge" qui craque en premier. La finale se joue donc entre Trae Young, Karl-Anthony Towns et Monsieur Damian Lillard. Après une frayeur causée par quelques ballons importants ratés en fin de chrono, il prend le dernier dans les mains. Quelques secondes après, ça y est, l'index sur son avant bras et criant "Dame-Time", tout le monde se lève et applaudit le joueur des Bucks. Avec 26 points (encore), il assure le spectacle et se garantit un trophée supplémentaire, laissant loin derrière lui les autres shooters présents. En l'absence de Stephen Curry, pas de doutes, Damian Lillard est bien le meilleur.
"Sabrina vs Steph, un moment pour l'histoire" C'était l'évènement à ne pas rater pendant ce week-end, la meilleure shooteuse de l'histoire de la WNBA (Women's National Basketball Association) contre le meilleur shooter de l'histoire de la NBA. Après la proposition de la joueuse de se confronter à Stephen Curry en 1 contre 1 et la hype qui a suivi celle-ci, personne ne pouvait faire de retour en arrière. Steph était obligé d'accepter. En quelques jours seulement, l'annonce de cet affrontement enflamme les réseaux sociaux. Le nombre de vidéos montrant des sondages réalisés pour pronostiquer ce duel se décuplent de jour en jour. Malheureusement pour Sabrina Ionescu, si beaucoup de fans la voient gagner, les joueurs de la NBA et les consultants sont tous du même avis : il est imposssible que Stephen Curry perde.Vient alors l'heure du combat. Les deux joueurs apparaissent très proches et souriants, en sachant bien que quel que soit le résultat, ils auront marqué l'histoire. Car oui, c'est le première fois qu'une femme et un homme s'affrontent dans de telles conditions. Initialement, la joueuse des Liberty de New York devait shooter avec les ballons officiels et à la distance officielle de la WNBA. Cela rendait d'ailleurs certains fans sceptiques, car beaucoup pensaient qu'elle s'adapterait aux conditions NBA. Le jour J Ionescu a finalement dérogé à une de ces précautions. En effet, elle a décidé de shooter sur la même ligne que Stephen Curry, ce qui a surpris tout le monde. L'américaine est la première à passer et nous offre une performance à 26 points. Le public ovationne la joueuse, c'est une aussi grande performance que ce qui a été proposé au concours de 3 points qui précédait cet affrontement. Stephen Curry, sous la pression monumentale de la foule et l'ambiance pesante que procurait ce 1 contre 1 pas comme les autres, s'élance à son tour. Jusqu'à la fin rien est joué, c'est grâce à ses tout derniers ballons que celui que certains qualifient comme le meilleur meneur de tous les temps arrache la victoire. Résultat final : 29-26 en faveur du joueur des Warriors. Sabrina Ionescu n'aura donc pas démérité et aura permis aux gens du monde entier de découvrir le niveau de la WNBA. Après l'évènement, de nombreuses personnes ont d'ailleurs tenu à faire remaquer qu'elle n'a fini qu'à 3 points de Stephen Curry malgré la contrainte de la ligne et qu'elle avait offert aux fans une performance hors norme.
"David dunk sur Goliath !" Si la soirée était en demi teinte depuis le début, ce n'est pas le concours de dunks nallait rien changer. Les participants nous laissaient déjà entrevoir le gagnant. C'est comme si la réponse était dans la question. Entre Jaime Jaquez Jr. (rookie du heat), Jacob Toppin (Knicks), Mac McClung qui est le gagnant de l'édition précédente (évolue en G-League : league mineure créée par la NBA) et Jaylen Brown (Celtics), il n'y a que les deux derniers qui se démarquent du lot. Et cela s'est fait sentir ; un niveau très bas pour un concours de dunks, du déjà vu... il n'y avait pas de quoi être impressionés. Comme prévu à la fin de la première manche (2 dunks par joueurs notés entre 40 et 50), c'est bien McClung et Brown qui se qualifient pour la final. Ils auront donc 2 dunks (une fois encore) pour se départager et mettre les juges d'accord. Le premier dunk de Jaylen Brown est un hommage à l'un de ses proches. Rien de très original, cependant le simple fait qu'une star de la NBA vienne se salir les mains pour ce concours laisse les juges être très indulgents avec lui. En effet, c'est normalement le moment où les stars devraient se montrer et nous faire profiter de leurs meilleurs dunks. Cependant avec le risque de blessures et le désintérêt grandissant un peu plus chaque année à l'égard de ce concours si iconique, si une star daigne y participer c'est Noël avant l'heure en Amérique. Il récolte donc la très joli moyenne de 48,6/50. C'est au tour de McClung. Il réussit en sautant aisément au dessus de deux personnes. Malgré sa petite taille pour jouer en NBA (1,88m), il fait paraitre ses figures d'une facilité qui pourrait effrayer. La moyenne de 48,8/50 lui est attribué. Il est donc en tête à ce moment là. Pour faire monter le niveau, Jaylen Brown marque un grand coup avec un dunk surpuissant de sa main faible en passant au dessus d'une personne, montrant ainsi que malgré tout, il méritait sa place en finale. Après ce geste, on peut entendre un des commentateurs être étonné et scander "he has a left hand" ("il a une main gauche"). Celle-ci lui rapporte une moyenne de 49,2/50. Il reprend ainsi l'avantage. Mais lui comme tous les fans n'étaient pas préparés à ce qui allait suivre. Pour son dernier dunk, McClung appelle Shaquille O'Neal (légende de la NBA de 2,16m) un géant de 147kg le surpassant de 28cm pour tenter de sauter au dessus de lui. A ce moment précis, la salle connait déjà le vainqueur. Dès son premier essai, le jeune américain y arrive. Ça y est, David a dunké sur Goliath. Pas d'hésitations, le jury donne la parfaite moyenne de 50/50 et McClung va repartir avec le trophée, "It's over".
"Un All-Star Game qui bat des records" Si vous vous êtes couchés tôt durant ce week-end et que vous culpabilisez de ne pas avoir vu jouer vos stars préférées, pas d'inquiétude vous n'avez rien rater. Les années précédentes déjà, le niveau défensif plus que contestable des joueurs ainsi que la passivité de ceux-ci avaient fait beaucoup de bruit. Avec plus de 350 points marqués l'année dernière (175-184 pour l'équipe du grec Giannis Antetokoumpo contre celle de LeBron James) la planète basket pensait avoir atteint des sommets. Cependant, cette année les joueurs se sont "surpassés" en marquant presque 400 points, donnant une victoire 211-186 à la Team de l'Est. Mais alors, comment faire pour rendre ce All-Star Game plus intéressant ? La NBA avait déjà tenté d'établir quelques nouveautés tel que le changement de l'iconique affrontement Est/Ouest en un combat entre deux équipes composées par deux des superstars de la ligue et suivant l'exemple d'une draft (chacundes deux joueurs choisissait un joueur, chacun leur tour). Mais ce concept n'a pas très bien fonctionné, il se trouve que l'affrontement des équipes des deux conférences était plus excitant à regarder pour las fans. Il a donc été rétabli pour cette édition. Cependant le problème principal n'est pas la répartition des équipes mais bien le manque d'implication des joueurs présents sur le parquet. Cette année, on compte sur les doigts d'une main les joueurs qui ont fait le show. On peut remarquer l'investissement de Karl-Anthony Towns (50 points, 8 rebonds et 3 passes décisives) qui est bien le seul de l'Ouest avec Shai Gilgeous-Alexander (31 points, 4 rebonds et 6 passes décisives) à avoir proposé quelque chose. Du côté de l'Est, 3 joueurs se sont montrés au dessus des autres et ont beaucoup contribué à la victoire de leur équipe : Tyrese Haliburton (32 points, 7 rebonds et 6 passes décisives), Jaylen Brown (36 points, 8 rebonds et 3 passes décisives) ainsi que Damian Lillard (39 points, 3 rebonds et 6 passes décisives) qui repart avec le titre de MVP du match. C'est donc un gros week-end que nous ont proposé ces 3 joueurs. Mais ce n'était pas assez pour camoufler les mauvaises performances et le manque de sérieux de certains. En effet, LeBron James réalise son deuxième plus faible total de points dans un All-Star Game avec 8 points. Sorti très vite pour être préservé, cette performance ne nous a pas échappé. Luka Dončić a quant à lui été à l'origine de 7 petits points ainsi que d'une séquence, avec son ami des Nuggets Nikola Jokić, qui a fait le tour du web. On voit bien sur celle-ci, les deux joueurs s'échangeant le ballon, sans conviction et en rigolant. Si cette vidéo a d'abord fait rire tout le monde, les fans se sont rendus compte que c'était l'incarnation même de tout ce qui était reproché au All-Star Game.Aujourd'hui, après de nombreuses tentatives vaines de réinsérer la hype d'entemps, tout le monde se demande si le seul moyen pour que la NBA arrive à convaincre ses joueurs n'est pas l'argent.C'est à ce moment là que le dicton "tout travail mérite salire" prend tout son sens.
Nathan
RENAULT R5 : Une bonne voiture ? Alexis, 02 juin 2025
La R5 en gros
La Renault R5 est une descendante directe de La R5 de 1984. Cette voiture a fait grand bruit de par son idée, mais aussi son style rappelant ses grandes sœurs. Cette Voiture offrant uniquement des motorisations électriques est la première brique de Renault dans une nouvelle ère pour la marque.
Le positif ?
Sa motorisation électrique est un point positif, en plus de moins polluer, elle bénéficie d’une aide de l’Etat à travers un bonus écologique allant de 2000 à 4000€ en fonction du revenu fiscal du foyer. Sachant qu’elle est électrique, on ne passe plus à la pompe pour faire le plein.
Son style néorétro avec des clins d’œil à ses ancêtres comme le commodo de sélection de vitesse au volant, le design des phares avant et arrières ou même la forme des sièges avant qui rappellent la R5 turbo, la rende appréciable et la démarque des autres constructeurs.
La R5 est une citadine, elle peut facilement se garer, se glisser partout, parfait pour un roulage quotidien en ville. Même si c’est une citadine, sa place avant est correcte.
L’interface est facile à utiliser et équipée d’un compagnon, L’IA de Renault, RENO.
De plus, la voiture est à 80% fabriquée avec des matériaux recyclés , réduisant encore plus son impact écologique, et bonus, elle est entièrement fabriquée en France.
Au niveau des couleurs, pas mal de choix s’offrent à vous, des couleurs vives (jaune et vert), et des couleurs plus sobres (noir, blanc et bleu foncé). Un grand nombre de possibilités de customisation, avec plus de 200 possibilités et enfin, des pièces 3D démontables pour retoucher encore plus votre voiture.
Et le négatif ?
Même si l’électrique est très intéressant, cette voiture ne dérogera pas à la longue liste de problèmes.
L’autonomie montant seulement au maximum à 410 km et pour les versions entrée de gamme. En plus du prix, très cher pour une citadine (prix), même avec le bonus écologique, le prix reste élevé et vraiment différent des citadines thermiques.
L’espace arrière est très petit, difficile de rentrer dedans sans se retrouver bloqué. Le coffre va de soit, pas grand mais suffisant pour une utilisation urbaine.
Comme beaucoup de voitures neuves, elle contient encore quelques problèmes de sortie, qui seront réglés au fur et à mesure mais de nouveaux peuvent toujours apparaître.
La qualité et le confort de la voiture reste à débattre, pas cher mais ayant des sièges pas très grands et même si son coût est élevé, elle reste pas aussi équipée et confortable que ses équivalentes thermiques au même prix.
Et par rapport à ses rivales ?
EC3 PEUGEOT 208 et ID3
Peugeot 208 E
Prix : 23 150€ bonus compris Année : plus vieille (2019) Espace : 265L (coffre) Autonomie : 363km Puissance : 136ch Recharge : rapide
|
Citroën EC3
Prix : 18 947€ bonus compris Equipement : Pas d’écran Espace : 265L (coffre) Autonomie : 320km Puissance |
Politique
Les présidentielles américaines ou un goût de recommencement Emilien
Les élections américaines : un symbole de l’intolérance ?
La récente attaque contre le mari de Nancy PELOSI démontre, une fois de plus, la violence du clivage politique américain : cette « psychose américaine », récemment montrée du doigt, mais qui ne date pas d’hier. Zoom dans un pays où le 6 janvier n’a pas besoin de traduction, à 1 an des élections présidentielles.
Après l’attaque du Capitole et celle de Paul PELOSI, le Brookings Institute alerte : « La violence peut réapparaître en 2024, notamment si TRUMP, ou une autre figure connue pour inciter régulièrement à la violence se présente ».
« Dès le début de la République. »
Néanmoins, ces violences ne sont pas nouvelles : dès le début de la république, en 1790, on règle les conflits politiques par le duel précise. De plus, tout le monde connaît la Guerre de Sécession qui opposait, à la fin du XIXè siècle, les opinions politiques des nordistes à celles des sudistes.
En outre, il est important de noter que ce n’est pas un phénomène courant : les électeurs américains sont en grande majorité pacifiques. Ces personnes ou groupes ont perdus confiance envers le processus électoral, à force de fake-news complotistes. Ils se sont radicalisés, ont rejoint des groupes extrémistes, et ont adopté de fortes convictions politiques et idéologiques qui les enfoncent, encore un peu plus, dans leur extrémisme.
Toujours les mêmes ?
Après l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, on a
tendance à parler de groupes d’ultra-droite, partisans de Donald TRUMP et de
l’idéologie MAGA (Make America Great Again !), cependant, on observe une
résurgence des groupes d’extrême-gauche, qui représenteraient, selon 20
Minutes, 40% des attaques aux Etats-Unis.
Les lieux les plus visés sont les bureaux de votes, dans des états ou districts qui varient. Toutefois, en 2020, les lieux les plus touchés étaient la Pennsylvanie, le Michigan, la Géorgie, le Wisconsin, et le District de Columbia. En d’autres termes, des états qui n’ont pas pour habitude de voter pour un même parti.
Un avenir incertain…
L’avenir de cette situation est indiscernable : soit le gouvernement réussi à renforcer la confiance des américains dans son processus électoral, on pourra, alors être positif quant à l’avenir des élections et de la démocratie américaine, soit il échoue et la situation sera vouée à empirer, quitte à entraîner la première puissance mondiale dans sa chute.
Pourtant, le Brookings Institute rassure : « Les Etats-Unis n’ont vu aucune violence significative liée aux Midterms, le 8 novembre 2022, et ce, en dépit des nombreux rapports, avis, et alertes » publiés dans la presse américaine à l’approche du jour J. On peut, alors se demander si cette période de violences n’est pas terminée, ce qui serait une aubaine pour les futures élections présidentielles de 2024, notamment quand on sait que Joe BIDEN et Donald TRUMP sont chacun présentés par leur parti respectif.
Malheureusement, les violences ne sont pas les seules conséquences du clivage politique américain. On observe des tensions entre familles, voisins, ou amis, une radicalisation de certains américains, des blocages au Congrès, ou un impact sur la diplomatie et la politique internationale. De quoi alimenter, encore un peu, le futur et les prochaines élections…
Emilien
Nature
Un programme européen pour les espèces menacées Margaux
Un Programme européen pour les espèces menacées
Les programmes EEP, (de l'anglais European Endangered species Programme), sont des programmes d’élevage conservatoire mis en place par l’association européenne des zoos et aquariums EAZA. Leurs but est de protéger et de conserver les espèces animales sauvages menacées de disparition. Ces programmes sont initiés durant l’année 1985 par les institutions zoologiques européennes accréditées par l’EAZA. Les EEP sont destinés à la gestion des individus d’une espèce animale présente dans les zoos européens et cherchent à maintenir des populations saines et des individus sains pour plus de 400 espèces différentes.
Le principe est simple, cela consiste à élever des animaux appartenant à des espèces en péril, d'abord en les retirant de leur environnement naturel, puis en les élevant en captivité dans des parcs zoologiques tout en conservant leurs caractéristiques naturelles et enfin en les relâchant dans leur milieu naturel une fois la menace d'extinction pratiquement disparue. Ce procédé permet à son terme de réintroduire éventuellement les animaux qui avaient été placés en zoo et d’augmenter la population sauvage en réintroduisant également les individus nés en captivité.
Le processus de naissance de ces EEP est très réglementé. Plus de 300 instituts sont impliqués dans cette coopération comme Marineland Côte d’Azur ou le zoo de Cologne en Allemagne ou encore le zoo de Copenhague au Danemark .Grâce à des études génétiques rigoureuses, des recommandations sont effectuées chaque année concernant l’hébergement, les transferts d’animaux et la reproduction. Afin d'éviter les problèmes de consanguinité, les zoos procèdent à des échanges d'individus, empêchent la reproduction de certains animaux trop consanguins, ou améliorent celle d'une population donnée. De même, afin de conserver des lignées dites «pures», en prévision d'une réintroduction dans le milieu naturel, les zoos stérilisent les animaux qui ne sont pas de «race pure».
Tous les programmes EEP sont gérés par un coordinateur d’espèce qui est aidé par un comité d’experts. Ce coordinateur est un spécialiste de l’espèce concernée et travaille lui-même dans un zoo ou un aquarium de l'EAZA. Il a beaucoup de tâches à réaliser, comme recenser tous les individus et créer un registre contenant l'arbre généalogique de chaque animal, ainsi que toute information nécessaire à la gestion de l’animal, réaliser des analyses démographiques et génétiques, et élaborer un programme pour la gestion future de l’espèce dans le cadre d’un Plan de gestion à long terme. Suite à ce travail de collecte de données et d’analyse, le coordinateur, en collaboration avec le comité d’experts, fait des recommandations de transferts entre zoos et/ou de reproduction et initie des études scientifiques. De plus en plus de coordinateurs travaillent sur le terrain afin de concilier la conservation dite in situ (en milieu naturel) et ex situ (en milieu zoologique), qui visent toutes deux un même objectif : la préservation de la biodiversité.
Malgré tout le Comité EEP a dû relever un certain nombre de défis depuis 2022. Outre l'impact de la pandémie de COVID-19 ainsi que les conséquences pratiques et techniques qu'elle a entraînées, ces problèmes s’étant progressivement résorbés le programme a du faire face à d’autres défis de taille comme la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Les conséquences provoquées ici sont principalement liées à la rationalisation de la nouvelle loi européenne sur la santé animale avec la législation britannique. Bien que des progrès aient été accomplis, les transferts entre l'Europe continentale et le Royaume-Uni et vice versa restent rares, ce qui affecte le fonctionnement des programmes de gestion des populations.
De nouveaux défis sont apparus, en particulier avec la guerre entre l'Ukraine et la Russie et la crise énergétique. Ces deux épreuves ont un impact également sur le travail de collaboration en matière de gestion des populations.
Cependant, on peut tout de même constater l’efficacité de ces programmes avec, comme exemple récent, la naissance de deux petits tigres de Sumatra, enregistrée au zoo d’Amiens, le 22 mars 2024. Le zoo abrite maintenant cinq membres de cette espèce puisque deux ans au paravent, le couple de tigres avait déjà donné naissance à un petit mâle. Dans le cadre du programme EEP, celui-ci devrait bientôt quitté Amiens pour intégré un autre zoo où il pourra à son tour se reproduire.
Margaux
Jeunes & questions contemporaines
Le choix des spécialités au lycée Margaux et Emilien
Les Spés au lycée !
Vous vous posez des questions sur les spécialités à choisir au lycée, lesquelles vous correspondent le mieux, quoi prendre avec quoi, que fait-on exactement dans ces spécialités, etc?
Vous êtes au bon endroit! Aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à toutes ces questions, à l’aide de nos professeurs de spécialités, pour vous aider à faire le choix qui vous correspond le mieux.
Tout d’abord, sachez que l’institut Jeanne d’Arc propose huit spécialités différentes, sur les treize qui existent, il y a histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP); puis humanités, littérature et philosophie (HLP); langue, littérature et culture étrangère (LLCE); ensuite il y a sciences économiques et sociales (SES); mathématiques (MTS); physique-chimie (PC)et enfin sciences de la vie et de la terre (SVT)et numérique et sciences de l’informatique (NSI).
La spécialité HGGSP, Madame Labourdette nous en parle:
«C’est une spécialité qui est très intéressante car elle croise énormément de matières et donc elle peut bien rendre compte de la complexité des sujets qui sont abordés», en effet cette spécialité pluridisciplinaire offre une variété de points de vue. Vous pourrez bénéficier d’une approche historique, géographique, politique et géopolitique sur les événements et les situations du monde contemporain. Cette spécialité «vous fait mieux comprendre le monde» et d’augmenter sa culture générale. Néanmoins, si vous décider de choisir cet enseignement sachez également qu’il requiert du travail et de la méthode en expression écrite et oral, mais aussi de la rigueur et de la curiosité. Les spécialités complémentaires avec la HGGSP dépendront de votre projet post-bac mais en général ce sera plutôt la SES, les maths, la HLP et les langues. Au cours des années de première et de terminale, une dizaine de thèmes sont abordés comme la démocratie, l’information dans le monde, la guerre, etc.
La spécialité HLP, Monsieur Bredin nous en parle:
«La spécialité HLP, c’est avant tout une spécialité qui est basée sur l’humanisme, c’est à dire la grande culture et la volonté d’une connaissance générale abstraite et de moins chercher l’utilité concrète que le plaisir de la réflexion, de la pensée et de la culture ». La HLP est prise en charge par deux professeurs: un pour la littérature et l’autre pour la philosophie. Elle permet aux élèves de développer leur esprit critique et leur horizon de pensée. Un des avantages de cette spécialité pour les élèves est qu’elle ne demande pas un travail d’apprentissage, il s’agit plutôt de compréhension. Mais cela peut devenir un point négatif dans le sens où certaines compétences sont attendues à la place d connaissances et donc quelqu'un qui n’aime pas travailler, lire, risque d’avoir des difficultés. «Il faut avoir une certaine curiosité intellectuelle, des capacités d’adaptation, le cours c’est plus une opportunité pour réfléchir, pour développer des compétences, de l’intelligence pure, que de l’apprentissage». À la fin de ces deux années de HLP, vous aurez acquis des capacités d’analyse, de réflexion, d’abstraction des idées mais aussi une culture très large et des compétences rédactionnelles et de problématisation. Les spécialités complémentaires sont HGGSP, LLCE et SES. Enfin quatre thèmes sont abordés durant ces deux années: les pouvoirs de la parole dans l’Antiquité, les représentations du monde, la recherche de soi, l’humanité en question.
La spécialité SVT, Madame Poirier nous en parle:
« En un mot: expérimental. C’est l’observation du réel pour l’interpréter, c’est essayer d’expliquer le vivant et son histoire ». Cette spécialité permet d’explorer le monde qui nous entoure, du fonctionnement du corps humain à celui de notre planète. Son avantage est qu’elle mêle théorie, avec les cours qui sont des résumés des expériences, et pratique, avec les travaux pratiques (TP) qui permettent de découvrir et d’expérimenter par soi-même. Elle vous permettra d’acquérir une culture scientifique précise dans le domaine de l’étude du vivant et de la terre. Seul inconvénient, vos découvertes se limiteront à ce que le labo peut permettre. Cette matière est faite pour « les curieux, ceux qui aiment découvrir de nouvelles choses et apprendre», elle vous permettra de développer une démarche scientifique et expérimentale, et vous serez également capable de disserter sur un sujet, de raconter l’histoire. Les spécialités complémentaires sont les maths, la physique-chimie mais aussi la SES. Les thèmes les plus importants sont le fonctionnement du vivant , la génétique, le fonctionnement de la Terre, la santé et comment se sont formés les paysages. «Cette spécialité est formidable, extraordinaire».
La spécialité physique-chimie, Monsieur Fontana nous en parle:
La spécialité physique-chimie est très intéressante par la diversité de sujets traités. De plus, elle a l'avantage de déboucher sur de nombreux secteurs d'études supérieures, de l'ingénierie à la recherche en passant par la théorie et l'expérimentation. Elle est très utiles dans les secteurs médical, mathématique, biologique, physique ou encore chimique. Elle permet même quelque fois d'accéder a une école de commerce. Néanmoins, elle peut facilement demander beaucoup de travail et est souvent perçue comme difficile en classe de première, en fonction de l'élève, qui peut prendre cette spécialité suivant son orientation post-bac' souhaitée. Elle exige aussi un très bon niveau en mathématiques (tout comme en physique-chimie). D'ailleurs, notre lycée oblige les élèves souhaitant prendre cette spécialité à l'assortir de la spécialité mathématiques qui est indispensable pour le bon déroulement du cursus physique-chimie. Toutefois, en terminale, les élèves peuvent se contenter de l'option mathématiques complémentaires. Les spécialités complémentaires sont généralement M.T.S. et N.S.I., mais quelques fois aussi S.V.T. et plus rarement S.E.S..
D’un simple mot à une œuvre d’art : 4o Image Generation change tout.
Ces derniers temps, la génération d’images par l’IA a fait un bond de géant, et ce grâce au nouveau modèle développé et entraîné par OpenAI.
Le 25 mars 2025, OpenAI sort un nouveau modèle de génération d’images par Intelligence Artificielle (IA), nommé 4o Image Generation. Mais pour bien comprendre cette évolution, il nous faut revenir en arrière. Le 13 mai 2024, OpenAI rend public GPT-4omni (4o pour les intimes), un modèle de génération de texte capable d’analyser des pièces jointes telles que des images ou des documents. Plus tard, en septembre, les modèles de raisonnement sont rendus publics : GPT est capable de réfléchir avant de répondre. Début novembre de la même année, OpenAI améliore encore l’expérience utilisateur en rendant GPT capable de rechercher sur le Web en citant ses sources.
Mais à ce moment-là, où en est-on avec la génération d’images avec ChatGPT ? Eh bien, elle se fait directement dans les conversations. En octobre 2023, OpenAI rend disponible Dall-E 3 dans ChatGPT, rendant la génération d’images plus facile que jamais. Il suffisait d’envoyer un message à ChatGPT, et il comprenait qu’il devait créer une image avec Dall-E.
Arrive alors le 25 mars 2025, le modèle 4o Image Generation est rendu public. Et tout de suite, le monde entier est pris de court – ce modèle dépasse toutes les attentes. Les images générées sont cohérentes, nettes et précises. Il peut générer des images contenant du texte, peut suivre des instructions détaillées pour en générer, et même créer des images semi-transparentes : une première dans le domaine !
L’internet est rapidement inondé : les images défilent par dizaines sur les réseaux sociaux.
Créer une illustration de qualité ne demande donc plus des heures de travail ou des compétences techniques : il suffit d’écrire une phrase claire, et l’IA fait le reste. C’est simple, rapide, et souvent très réussi.
Cette facilité a un côté incroyable. Elle permet à tout le monde, même à ceux qui ne savent pas dessiner, de donner vie à des idées. On peut expérimenter, imaginer des scènes, tester des styles... En quelques secondes, on a un résultat visuel qu’on aurait mis des jours à produire autrement. Mais, cela ne risque-t-il pas de dévaloriser le travail des artistes ? Quand une machine peut créer une image en quelques instants, est-ce qu’on continue à apprécier le temps et l’effort derrière une œuvre “faite main” ?
Ce qui est sûr, c’est que 4o change notre définition de l’art. Aujourd’hui, créer ne veut plus seulement dire “fabriquer quelque chose avec ses mains”, mais aussi “savoir formuler une idée, une vision”. Peut-être que dans quelques années, ce sera ça, le rôle de l’artiste : imaginer, guider, et laisser l’IA faire le reste.
Hugo
08 mai 2025
International & voyages
Escapade asiatique Margaux
Le pays du mois - Andorre. Emilien
Andorre : entre isolement et paradis
Nom officiel : Principauté d’Andorre.
Superficie : 468 km2.
Population en 2021 : 79 535 habitants.
Devise : « virtus unita fortior » (la vertue de l’unité est plus forte).
Forme : Coprincipauté / diarchie constitutionnelle parlementaire et unitaire.
Coprinces : Président de la République française ( Emmanuel Macron depuis 2017) ; Evêque d’Urgell (Joan-Enric Vives i Sicilia).
Chef du gouvernement : Xavier Espot Zamora.
Langue officielle : Catalan.
Capitale : Andorre-la-Vieille.
Malgré une capitale à plus de mille mètres d’altitude (la plus haute d’Europe) et un territoire constitué exclusivement de montagnes, la petite principauté d’Andorre, nichée au cœur des Pyrennées attire de plus en plus d’investisseurs. Ceux-ci, attirés par une fiscalité aventageuse ( la principauté est considérée en tant que paradis fiscal), ainsi que de nombreux frontaliers à la recherche de prix plus bas, ont permis un développement exponentiel du pays.
Un peu d’histoire…
C’est en 788 que l’Empereur Charlemagne décide d’accorder aux Andorrans une charte spécifique de paréage (788-1288) pour les féliciter de leurs combats contre les Maures. Ils passent alors sous le joug de l’évêque catalan d’Urgell et du comte de Foix. Ce contrat sera progressivement modifié pour accorder la coprincipauté au chef d’Etat français, en passant par les rois de Navarre et de France. C’est ainsi que l’Etat indépendant et souverain actuel est créé.
Un pays touristique…
De part sa situation géographique, Andorre attire chaque année environ 10 millions de touristes (beaucoup sont français). Si dans la majorité des pays le tourisme s’effectue en été ou au printemps, en Andorre, la saison touristique correspond plus à l’hiver (il faut dire que le tourisme de ce pays se fait grâce à ses stations de ski). De même, grâce à ses très avantageuses opportunités fiscales, le pays attire de plus en plus de grandes fortunes et doit donc répondre aux besoins de cette clientèle, ce qui contribue au développement de l’ « el dorado » andorran.
…et un avenir prometteur
Par tous ses avantages, la petite coprincipauté d’Andorre ne cesse d’attirer les investissements, et les étrangers sont chaque année de plus en plus nombreux à s’y installer, tout comme les entreprises, ce qui promet un avenir prometteur au pays.
Emilien
L’investissement à impact, la voie du
développement ? Emilien
L’investissement à impact, la voie du développement ?
Le concept plutôt récent de l’« investissement à impact » nous vient d’une réunion au Bellagio Center de la Fondation Rockefeller en Italie en 2007. Il s’agit d’un investissement à but lucratif ainsi que social, humanitaire ou environnemental. Selon le Global Impact Investing Network, au moins 228 milliards de dollars sont consacrés chaque année à ces initiatives ! Cela représente à peu près 94% du P.I.B. de la Finlande selon le World FactBook de la C.I.A. en 2017.
Des milliardaires engagés et des réussites
Ces dernières années, ces investissements ont la cote : le milliardaire philanthrope Bill GATES, grâce aux revenus de sa fondation, a investi 2 milliards de dollars dans des entreprises de biotechnologies (AgBiome et Vir technology) ou humanitaires, comme M-KOPA, une fondation nigériane qui aide les nigérians à installer des panneaux photovoltaïques. D’autres personnalités comme Mark Zuckerrerg, qui a investi 100 millions de dollars dans l’éducation, ou encore Laurene Powell Jobs, la veuve de Steve Jobs, fondateur d’Apple, qui s’est engagée dans des investissements dans l’éducation et les causes sociales et environnementales.
En 2023, la plateforme Collective Impact Investing a par exemple annoncé avoir réduit la pauvreté dans la Colombie rurale grâce au financement de programmes sanitaires, scolaires et d’alimentation. La Fondation de France a, elle aussi, annoncé à l’A.F.P. avoir réussi à faire économiser de nombreuses tonnes de pesticides après son investissement dans la start-up M2-I, qui cherche des alternatives aux pesticides.
« La possibilité d’un espoir fondé »
Toutes ces avancées ne peuvent que promettre la possibilité d’un espoir fondé quant au développement de la scolarité dans les pays en développement, ou sur la prise de conscience de l’enjeux climatique. L’investissement à impact constitue, ainsi une preuve de l’adaptation de l’homme et des domaines professionnels aux nouveaux enjeux mondiaux.
Emilien
Les bleus à Londres ! Emilien
Une semaine à Londres
Le 29 avril, une partie des premières bleues a eu l’opportunité de participer à un voyage à Londres organisé par leur professeure d’anglais.
The British Museum
Cette
semaine inoubliable commença Gare du Nord à 07h00 du matin, où, après les
importants contrôles de douane suite au Brexit, nous avons pu embarquer à bord
de l’Eurostar. Après 02h30 de trajet (01h30 avec le décalage horaire), nous
sommes arrivés à la Gare Saint Pancras. Dès lors, nous sommes partis déposer
nos bagages à la consigne de l’auberge de jeunesse et nous nous sommes empressés de
rejoindre le British Museum, autour duquel nous avons pu nous promener. Suite à
cela, nous avons pu rentrer dans le musée et le visiter ; visite qui s’est
trouvée intéressante et différente des musées parisiens basés, pour l’essentiel,
sur la peinture et la sculpture. En effet, le British Museum est, lui,
essentiellement centré sur les ethnies disparues : des mayas aux papous,
en passant par les grecques, les indiens d’Amérique du Nord, ou encore les Egyptiens.
Parmi les pièces les plus marquantes, on retrouve, par exemple, une incroyable
partie du parthénon d’Athènes, ou encore d’immense portes exotiques, tout comme
d’impressionnantes statues et colonnes égyptiennes. A la suite de la visite du
musée, nous sommes allés à Covent Garden, incroyable et très beau quartier de
Londres Westminster, que nos contes en banque ont moins appréciés… Suite à
cette journée de marche et de soleil, nous nous sommes dirrigés vers l’auberge
de jeunesse, non loin du London Bridge et où de nombreuses chambres avaient vue
sur l’un des emblématiques gratte-ciel de la ville : le Shard.
The Shard
Le lendemain, après le petit déjeuner nous avons pris le train régional pour rejoindre la charmante ville de St Albans et sa St Albans Girls’ School (STAGS) qui, pour beaucoup, s’est apparenté à un campus américain de séries télévisées. Là, nous avons pu bien mieux comprendre le système scolaire anglais et échanger avec des élèves britanniques. Nous en sommes sortis, pour la plupart, jaloux de leurs incroyables, nombreuses et diverses installations, tout comme de leur nombre d’heures de cours et des matières proposées, ce qui ne nous a pas empêchés d’être véritablement heureux à la fin de cette journée, comme pendant l’entièreté du voyage. La journée scolaire étant plus courte outre-manche, nous en avons profiter pour visiter le surprenant quartier punk déjanté de Camden Town, où le street art et les différentes gastronomies du monde entier sont omniprésents, et qui pourrait réellement s’apparenter à un anti-dépressif.
Camden Town
Le mercredi 01er mai, nous
nous sommes réveillés avec la triste impression d’être déjà au milieu de ce
vovage, ce qui ne nous à pas empêcher de partir en métro (le plus ancien
d’Europe et du monde) pour atteindre le parlement de Westminster et son
emblématique Big Ben ainsi que le London Eye. Après une petite visite du
quartier, nous avons embarqués pour une croisière sur la Tamise. Au
programme : Tower Bridge, London Bridge, Tower of London, Westminster
Parliament, London Eye, Millenium Bridge (pont qui apparait au début du sixième
volet de la saga cinématographique d’Harry Potter), ou encore l’ancien bateau
de la Reine Elizabeth II, les docks et la maison qui servit d’inspiration à
Charles Dickens pour Oliver Twist, tout comme la City, ou Canary Wharf, sans
oublier Greenwich. C’est dans ce quartier que nous somme redescendus sur Terre
pour la visite du Royal Observatory, lieu où les fuseaux horaires ont étés
calculés et qui est traversé par le méridien de Greenwich, GMT0. Après cela,
nous avons visiter le charmand quartier du même nom.
Westminster Parliament
Après le petit déjeuner de l’auberge, nous avons rejoind Mudchute Park and Farm par une ligne de métro qui nous fait voler entre les grattes-ciel de Canary Wharf. Nous avons fait demi-tour après la déception de n’avoir vu que des animaux de la ferme et sommes partis pour un très joli et ancien marché couvert de la City, leadenhall Market, au pied de l’emblématique Gherkin, où nous pûmes emprunter le Chemin de Traverse d’Harry Potter et apercevoir la boutique d’Ollivanders. Ensuite, nous avons rejoins Borough, à Southwark, ou nous avons visité une réplique du bateau amiral de la flotte de Sir Francis Drake (seul le Golden Hind réussi à franchir le dangereux cap Horn), corsaire de Sa Majesté Elizabeth I, envoyé pour faire le tour du monde et piller les richesses de l’Empire Inca pour éviter qu’elles ne tombent aux mains des espagnols ayant pris le contrôle du territoire. C’est après cette enrichissante visite que nous avons eu quartier libre, que certains ont comblé en visitant le quartier, d’autres le Shakespeare’s Globe, et d’autres encore en allant à pied à Buckingham Palace, en passant par l’Abbaye de Westminster, Downing Street, Trafalgar Square, Big Ben et le London Eye.
The Gherkin
Enfin, au plus grand désarroi de nous tous, nous sommes arrivés au vendredi 03 mai, jour du départ. Avant de retourner à St Pancras, nous avons visité Borough Market, sympathique marché couvert de Londres. C’est après cela que nous sommes retournés à la gare, en passant évidemment par la plateforme 9 ¾ de King’s Cross.
St Pancras Station
Nous avons donc quitté le Royaume-Uni et son Soleil pour la France et sa pluie (oui, vous avez bien lu) avec grand regrets, mais de très bons souvenirs gravés dans nos mémoires.
Emilien.
Quatre jours à Rome Emilien
Echappée romaine pour les italianistes
Du mardi 21 mai au samedi 25 mai, les lycéens apprenant l’italien se sont vu proposé par leur professeure un voyage dans la cité éternelle.
Une partie du forum
C’est alors dès le mardi soir que nous avons rejoint l’aéroport d’Orly pour embarquer à bord d’un vol qui a atterri à l’aéroport de Roma-Fiumicino au milieu de la nuit. Après avoir gagné l’hôtel, pris possession des chambres et être tombés dans les bras de Morphée, nous sommes partis visiter le centre historique de la ville. Au programme : le Palais du Quirinal (palais présidentiel) et son surprenant mais magnifique point de vue sur la ville, ainsi que l’incontournable Fontaine de Trevi et le très ancien Panthéon où sont enterrés Raphael, qui œuvra énormément dans la ville, ou Victor-Emmanuel II de Savoie, le fondateur de la nation italienne. Après s’être promenés dans les rues pittoresques de la ville, non loin des sièges du gouvernement et du Sénat, nous sommes partis pour les forums antiques (que nous avons pu visiter avec une guide francophone) incroyablement bien conservés, de Trajan, Auguste ou encore Hadrien pour ne citer qu’eux, la Piazza Venezia et sa « Machine à écrire » (Monument à Victor-Emmanuel II, qui dénote des couleurs ocres de la ville par son blanc immaculé, raison pour laquelle les romains l’apprécient peu et lui donnent ce surnom. Il est aujourd’hui le Musée du Risorgimento-unité italienne initiée par Vittorio Emanuele II di Savoia lui-même-), ainsi que le très célèbre Colisée. Nous sommes ensuite allés au Palazzo Chigi (Palais du Président du Conseil italien), à la Piazza Colonna et au Palazzo Montecitorio (Chambre des députés). Ici, nous avons pu visiter le quartier et manger une glace chez Giolitti, le meilleur glacier de Rome.
Le Vatican du dôme de la Basilique Saint Pierre
Le lendemain nous nous sommes dirigés vers la cité du Vatican. Après avoir visité la place Saint Pierre, nous sommes entrés à l’intérieur de la résidence papale pour visiter les « Musei Vaticani » ou musées vaticanais et avons pu observer de près des fresques de Rafael, des dessins de Henri Matisse, un vitrail de Fernand Léger, de nombreuses statues antiques, les appartement Borgia, ou des tableaux de Chagall pour ne citer qu’une infime parti de leur collection. Nous avons eu la chance de finir cette visite par l’incroyable Chapelle Sixtine et ses fresques de Michel-Ange. Après être retournés en Italie pour manger, nous sommes repartis pour le Vatican afin de visiter la grandiose Basilique Saint-Pierre sans oublier de passer par La Pietà de Michel-Ange et la statue de Saint Pierre aux pieds quasiment inexistants à force de pèlerinages. Sur le chemin du retour, nous avons pu apercevoir le Castel Sant’Angelo (Château Saint Ange), que nous n’auront malheureusement pas le temps de visiter malgré qu’il soit inscrit dans le programme. Après le dîner, nous nous sommes rendu sur la très belle Piazza di Spagna (Place d’Espagne).
Piazza
Navonna
Le vendredi, nous avons rejoins par petits groupes la Basilique San Pietro in Vincoli (Saint Pierre aux liens) dans laquelle se trouve Il Mosè , « Le Moise » à cornes de Michel-Ange. Nous nous sommes ensuite promenés jusqu’à l’incroyable Colisée, dans lequel notre professeure a pu nous faire une visite guidée. Ce monument est tellement bien conservé qu’il est simple de s’immaginer les combats de gladiateurs, de fauves ou encore des reconstitutions de batailles navales, dont les historiens n’arrivent toujours pas à savoir comment les romains procédaient. Après être retournés chez Giolitti, nous avons gagné la Piazza Navonna (Place Navonne) et sa très célèbre fontaine des fleuves réalisée par Le Bernin. Nous sommes ensuite allé au Pincio, splendide point de vue des hauteurs romaines (non loin de la villa Médicis -ambassade de France-) sur l’entièreté de la ville. Puis, le soir, nous avons eu la chance de pouvoir assister à un coucher de Soleil depuis le Palais du Quirinal avant de retourner à la fontaine de Trevi.
La louve
Le lendemain, jour du départ, nous avons visité les musées capitolins qui renferment, notamment la statue équestre de l’empereur Hadrien, la Louve romaine ainsi que de nombreux tableaux et sculptures de maître. C’est avec tristesse que nous avons dû regagner l’aéroport après cette visite et quitter la cité éternelle qui porte bien cet adjectif malgré le fait qu’elle soit située en zone sismique (tout est constamment reconstruit depuis l’Antiquité).
Emilien.